jeudi 23 mars 2023

Paris insurrectionnel

 


Je ne sais pas s'il s'agit de la der des der, mais de toutes les manifestations auxquelles j'ai participé ce fut de loin la plus violente.

Je l'ai rejointe en son milieu de parcours par la ligne 4. La station "Strasbourg - Saint-Denis" étant fermée, je suis descendu à "Réaumur-Sébastopol". Puis j'ai rejoins la rue "Saint-Denis" par la gauche si tu vois. Jadis c'était un haut lieu du tapinage, mais ça a bien changé. J'en ai quand-même compté une demi-douzaine, plus très jeunes, dans le coin de la rue Blondel. Elles étaient là juste pour dire, comme ça, perpétuant sans trop y croire un vieux savoir-faire local. 

Au moment même où j'atteignais la porte Saint-Martin, la tête de la manifestation arrivait, précédée d'une flopée de CRS. J'étais synchrone. Le cortège officiel lui, avançait très lentement, ralenti dans sa progression par un nombre très significatif de perturbateurs qui cassaient ou brulaient tout ce qui leur tombait sous la main, comme ce pas de porte en marbre dont les débris allaient servir plus tard de projectiles. 



 Ce quartier est un véritable labyrinthe de ruelles, de rues étroites, même en grand nombre il est très difficile aux forces de l'ordre d'en avoir complètement le contrôle. Et ce qui devait arriver arriva : la manifestation, sa partie agressive, métastasa dans sa proche périphérie entraînant son lot de vitrines brisées, de poubelles (nombreuses en cette saison) brûlées. Je décidais de rejoindre l'Opéra par un itinéraire bis de ma connaissance que je trouvais moins risqué pour mes abattis. Ce fut en pure perte : tous les accès que j'avais envisagés étaient bloqués. A contre-cœur je rejoignis le boulevard par la rue du faubourg-Montmartre. Là je tombai sur M. Ivan Rioufol en personne, venu m'a-t-il dit en voisin vu qu'il crèche à un jet de pavé. Nous avons devisé de tout et de rien, de son émission, de la manifestation du jour, avec devant nous le Grand Rex. Je me suis autorisé à lui dire qu'il faisait des question trop longues, qu'à mon avis il y gagnerait en clarté à synthétiser un peu ses prises de paroles. Bon prince il en a convenu, m'expliquant qu'il s'agissait sans doute d'une déformation professionnelle vu qu'il vient de la presse écrite et que la télévision est un format somme toute assez nouveau pour lui. Nous en étions là quand une charge soudaine de CRS nous fit comprendre que ce n'était pas vraiment l'endroit idéal pour papoter. Prenant notre courage à deux mains nous battîmes en... retraite. Nous sommes tombés d'accord sur le fait que nous n'avions plus le cuir assez dur pour encaisser des coups de matraque. D'ailleurs il en avait assez vu et décida de rejoindre ses pénates sans davantage mettre ses os en péril. Après m'avoir salué je le vis s'éloigner, droit comme un I dans son imper malgré son âge avancé.

Je marchais encore un peu mais finalement moi aussi j'en avais assez vu. Je décidais de rejoindre le métro Réaumur par un entrelacs de rues jonchées de débris de poubelles fumantes. La manifestation elle-même dégueulait par ces rues : ses participants lassés de ne plus pouvoir avancer baissaient les bras, rangeaient banderoles et slogans, s'évadaient comme moi par la rue Réaumur.

Quelques photos :




 

lundi 20 mars 2023

Schizophrénie française

 Les Français sont comme ça : ils élisent, pour faire barrage n'est-ce pas, quelqu'un dont ils savent qu'il ne leur veut pas que du bien. Puis après, cinq années durant, ils défilent dans les rues pour lui dire combien il le haïssent... 

dimanche 19 mars 2023

Un samedi à Paris sous Macron II

 

 


 

Mais, amis lecteurs, ne perdez jamais de vue que c'était lui ou le chaos.... 

Photos cliquables : 












samedi 18 mars 2023

Pour ou contre ?

 

La démocratie selon Hidalgo...

Pour ou contre le nouveau plan de circulation ? Vous n'y pensez pas...

Pour ou contre le nouveau mobilier urbain à chier ? Vous n'y pensez pas...

Pour ou contre les salles de shoot près de chez vous ? Vous n'y pensez pas...

En revanche :



Le premier avril on aurait cru à une blague... 

mercredi 15 mars 2023

Le pigot



Si c'est au jeu des ricochets que Brassens était "de première force", moi c'était au lance-pierres, que nous appelions "pigot" dans notre région.

J'en maîtrisais à la perfection la fabrication et le tir. Le tir c'est une affaire de géométrie, de perpendicularité, d'équerrage, de point fictif de visée. La conjugaison de ces trois paramètres n'est pas aussi aisée qu'il n'y paraît. Pour la fabrication je choisissais tantôt une fourche de noisetier, tantôt une fourche d'orme (aujourd'hui disparus). C'est dans ce bois très dur que je fis mon dernier pigot. En montant sur la roche qui est derrière notre maison, je l'avais repéré dans la futaie ce "V" parfait, ni trop écarté ni trop rapproché, au diamètre des branches régulier. Muni d'une petite scie je l'avais découpé grossièrement puis, redescendu, j'avais évalué les proportions, ramené la fourche aux dimensions idéales du pigot. Ensuite, avec mon Opinel, j'avais creusé les entailles dans lesquelles j'irai plus tard fixer, avec de la ficelle de boucher, les extrémités du lanceur, une bande de caoutchouc prélevée dans une vieille chambre à air de vélo. 

Le résultat fut magnifique, proche d'une œuvre d'art.   

Très vite je l'essayais, sur des boites de conserves, des canettes vides dont je repoussais, après chaque nouvel impact, l'éloignement de quelques mètres. Il était d'une précision redoutable, faisait ma fierté d'enfant.

En une belle fin de journée d'été, j'étais dans le jardin, parcourant une BD. Délaissant ma lecture, je levais les yeux vers les hirondelles qui piaillaient, se regroupant sur les fils électriques (aujourd'hui enterrés) qui passaient devant notre maison, longeant le muret qui borde la route. Elles étaient encore nombreuses à cette époque, nichant dans les granges, les hangars ouverts à tous les vents. Elles venaient de passer la journée à arpenter les cieux, se racontaient des histoires d'hirondelles avant la nuit, faisaient comme les notes de musique d'une partition sur les câbles. Je me suis levé. Je suis allé chercher le pigot. J'ai tiré sans trop y croire. Elle était si petite... Mais j'ai vu une note de musique décrocher, tomber et disparaître derrière le muret. J'ai passé la porte qui donne sur la rue. Là, aux pieds de liserons sauvages, je l'ai vue. Je l'ai prise dans ma main. Elle était encore chaude, sa tête toute désarticulée, l’œil fermé.

Je suis resté un long moment, incrédule, triste, désemparé.

A partir de ce jour je n'ai plus jamais fabriqué ni tiré au pigot.





samedi 11 mars 2023

La soupe au chocolat

Elle arrivait le plus souvent, et le plus logiquement, vers la fin du mois. Pour ma mère c'était un crève-cœur, pour nous c'était jour de fête, ça nous changeait de la soupe au potiron. Pour elle cela voulait dire que le frigo faisait du froid sur du vide, quand on ne l'avait pas  déjà éteint. Nous étions trop jeunes pour comprendre la signification de la soupe au chocolat. Peut-être mon frère aîné la comprenait-il, lui qui était le seul à ne pas s'en réjouir, à ne pas partager notre joie.

La recette était simple : ma mère versait dans une casserole un reste de lait qu'elle allongeait d'eau. Puis elle récupérait dans la panière tous les vieux croûtons délaissés, si durs qu'elle avait parfois du mal à les briser, les jetait dans la casserole. Elle saupoudrait le tout d'un peu de cacao, et c'était le festin.

Mes parents appartenaient à cette génération pour laquelle terminer dans le rouge, devoir des sous à la banque, aurait été l'humiliation suprême. À la banque ils leur devaient l'emprunt pour la maison. C'était beaucoup mais c'était tout. Pour le reste il fallait faire avec ce que l'on avait.

L'autre jour ma belle et moi avons fait un déjeuner de roi :

Crevettes sauvages d'Alaska, avocats d'Israël et son filet d'huile d'olives, première pression à froid, de Tunisie, salade rougette, œufs pochés au vinaigre balsamique, picodons d'Ardèche, ananas Victoria de la Réunion.

Ça méritait bien un rot de conclusion, que je me suis permis discrètement... 

Le soir venu je me suis dit qu'après un tel repas je pouvais faire l'impasse sur le dîner.

Je regardais Darius qui, comme il le fait invariablement depuis un an, nous expliquait encore et encore combien la guerre de Poutine est un contresens historique, combien son armée est naze, archi naze. Ne venait-elle pas encore de perdre pas moins de 130 chars, dans la répétition d'une erreur déjà commise aux premiers jours de la guerre ? Une telle désinvolture avait de quoi surprendre, laisser pantois...

C'est à ce moment là que mon estomac s'est de nouveau manifesté : j'avais faim, une faim dévorante. 

Le frigo faisait du froid sur du vide. Un frigo Potemkine en quelque sorte. Ne restait plus que quelques feuilles de salade, une tablette de beurre entamée. Sur la table, un quignon de pain, une banane oubliée qui n'en finissait pas de noircir. J'ai ouvert le quignon de pain, étalé un peu de beurre, écrasé la banane, trouvé un peu de sucre de canne et saupoudrer le tout...

C'était bon comme une soupe au chocolat. 

mardi 7 mars 2023

Choses vues et entendues ce mardi 7 mars

 


J'ai déjà assez souvent décrit sur ce blog, les manifestations auxquelles il m'a été donné de participer pour ne pas trop m'éterniser sur celle-ci. Elle ne différait pas des précédentes, tout comme de celles à venir on peut supposer. La seule différence c'est qu'il y avait aujourd'hui deux cortèges : l'un qui regagnait la place d'Italie par le Bd de l'Hôpital, et l'autre qui l'y rejoignait par le Bd de Port-Royal et l'avenue des Gobelins. C'est dans ce dernier que les éléments perturbateurs avaient choisi de s'introduire.

A l'angle du Bd Arago et de celui du Port-Royal, quelques mamies s'étaient mises en retrait, derrière les cordons de CRS, assises sur les bancs d'un arrêt de bus. Elles étaient venues là comme on va au spectacle, au théâtre. C'est tellement vrai qu'en entendant l'explosion d'un gros pétard, l'une d'elles s'est exclamée joyeuse "ça commence !". 

L'autre chose qui m'amuse dans ce genre d'évènement, c'est la présence de la gent féminine parmi les forces de l'ordre. Chaque fois j'essaie de les débusquer, camouflées dans leurs uniformes. Elles sont trahies par des hanches attrayantes, un je ne sais quoi de différent dans le peu que l'on voit de leur regard, une stature plus frêle, une façon de se mouvoir aussi qui reste bien à elles (bien genrée...) quand il s'agit d'aller au contact. Le goût de ces femmes pour la castagne, ce choix qu'elles ont fait de ce métier on ne peut plus rugueux, m'a toujours étonné, voire troublé. Ça donne quoi au lit ce genre de spécimens ? Retrouvent-elles leur éternel féminin après avoir joué de la matraque, ôté le casque ?

Il y avait encore un reliquat de "Gilets Jaunes" avec, comme on peut le voir sur la petite vidéo qui suit, un drapeau incongru mais systématiquement présent désormais :

 

Le coureur de Marathon

 

C'est lui que l'on appelle le coureur de Marathon, il a le jarret solide et le mollet très bon, il porte la nouvelle par les villes et les vallons. C'est le plus rapide de tout le bataillon. Il est sur un petit nuage, il connaît le parcours par cœur : dans cinq kilomètres ce sera la délivrance, il sera le vainqueur. Il en oublie ses crampes et ses douleurs, son palpitant qui dit "stop". 

Il vient de tourner à l'angle de la cinquième avenue quand il aperçoit un panneau lumineux qui annonce "Arrivée dans 15 kilomètres". Il croit à une erreur, un bug, force son effort dans la dernière ligne droite, franchit la ligne d'arrivée en pleurs, les bras au ciel, et s’écroule. Alors qu'il reprend son souffle, il voit venir à lui un blondinet freluquet qui lui dit :

- non, non ! Vous n'êtes pas arrivé ! C'est dix kilomètres plus loin !

samedi 4 mars 2023

Commissions d'enquête

 

 « On a perdu en 15 ans : Arcelor, Pechiney, Alstom, Technip, Lafarge, Alcatel, Essilor. »

Le tarif de la trahison de la France ? « Entre 10 et 15 millions d'€ » @Montebourg auditionné par la commission d'enquête #souveraineté de l'Assemblée nationale :pic.twitter.com/AGSC4vnkMS

 

 C'est bien. C'est même très, très, bien ces commissions d'enquête, comme celle qui se déroule actuellement sur notre désastre en matière d'indépendance énergétique. Même si cela reste du Grand-Guignol, du théâtre de boulevards, sans conséquence pour les principaux intéressés, elles mettent en lumière l'incurie, l'inconséquence de ceux qui nous dirigent, qui prennent sans jamais avoir à en rendre comptes, des décisions en notre nom. Des plus catastrophiques.

Le gros Hollande, la perruche royale, la dinde Duflot, la chouette Hulot, auront à s'expliquer devant cette commission. Espèces nuisibles protégées, elles n'ont rien à en redouter : leurs monologues bégayants, leurs explications foireuses, leurs trous de mémoire, leurs approximations, seront dûment consignés, juste pour dire. Puis l'on passera à autre chose.

Une commission sur les effets délétères de notre politique migratoire serait également la bienvenue. Même si ses conclusions seraient tout aussi inopérantes, ça donnerait à voir...

Pourtant, pour de telles trahisons, sous d'autres cieux, beaucoup auraient eu à connaître de la corde ou du parapluie bulgare... Mais nous sommes en France.

Ainsi va ce pauvre pays où les intérêts personnels, les échéances électorales, les combines politiques, priment sur l'intérêt collectif, où le bien commun peut être sacrifié sans vergogne, où l'expression "faire amende honorable" restera éternellement de l'hébreu.

vendredi 3 mars 2023

Fume ! C'est d'la taxe

 


 

Je ne sais pas si la taxe est moins cancérigène que le tabac, mais faut bien reconnaître que pour nous autres, accros à l'herbe à Nicot, c'est bien ce que nous fumons de plus en plus. 

Babeth a justifié la récente augmentation en expliquant qu'il n'y avait pas de raison que le tabac échappe à l'inflation. Argument imparable, c'est vrai que de l'inflation on en a jamais assez...

La Première ministre Elisabeth Borne a affirmé, ce lundi sur BFMTV, que le prix du paquet de cigarettes allait augmenter, "comme l'inflation". Le gouvernement va indexer le prix du paquet sur l'inflation. Il était stable depuis deux ans.

SOURCE 

Tiens ça me fait penser qu'il faut que j'aille faire le plein de taxes 95E10, avant la fermeture des raffineries...

Mais moi je lui dis à Babeth qu'il n'y a pas de raison que ma retraite échappe à l'inflation. Maintenant, tout de suite !

On se dépêche SVP !

Pour les ceusses qui l'ignoreraient, l'origine de l'expression "fume c'est du Belge" :

Le Vieux Bohan est un tabac d'origine belge cultivé dans la vallée de la Semois. De bonne qualité, il fit l'objet de contrebande vers la France où le tabac était lourdement taxé au XIX e siècle. De là vient l'expression « Fume, c'est du Belge ».

SOURCE



mercredi 1 mars 2023

Bruits de bottes





La guerre se rapprocherait. Mais la France, forte de ses 68 millions d'habitants, aurait tort de s'inquiéter : son armée de réserve est assez conséquente. Aux ouvriers clandestins de chez Bouygues, il suffira de substituer un casque pour un autre ; les livreurs Hubert eats sont déjà entraînés au barda.

De mon point de vue nous n'avons rien à craindre. 

4500

 


 

 

4500. C'est le nombre de caméras de surveillance qu'il y a à Paris. Elles sont là pour, soit-disant, assurer notre sécurité. Mais, plus prosaïquement, elles sont là pour remplir les caisses de la municipalité*, surveiller et sanctionner le moindre écart, la plus petite faute d'inattention des automobilistes, qui se retrouvent un peu dans la situation d'un insecte pris dans une toile d'araignée. En tout cas c'est l'image qui lui venait à l'esprit quand il prenait son antique voiture pour aller faire une livraison chez les bobos qui, eux, avaient depuis longtemps délaissé ce mode de transport. Ces bobos il les vomissait : toujours ils le remerciaient d'abondants "merci", de sourires hypocrites, mais n'avaient jamais un fifrelin en poche pour le pourliche. 4500... Ce chiffre, à lui seul faisait monter sa tension, son stress. Mais les bobos lui donnaient des envies de meurtre...

Parfois il partait loin en banlieue, chercher une commode vintage dans une galerie, une salle des ventes. Il avait alors pour seule compagnie les musiques de FIP, et la voix de Vanessa, son navigateur. De longs trajets durant lesquels il méditait sur son sort. Il était vraiment tombé bien bas... Lui qui avait toujours dépensé sans compter un argent qui ne lui avait jamais manqué, en était réduit à faire des livraisons via une célèbre application. Il lui arrivait, à un feu rouge ou dans un embouteillage, de laisser s'échapper d'énigmatiques "bof", qui étaient comme un résumé de ses pensées moroses.

Dans Paris, Vanessa le faisait souvent emprunter les mêmes itinéraires. Ainsi il connaissait par cœur la rue De Miromesnil, étroite et sombre, qui ne voyait jamais le soleil. Elle descendait en pente douce vers la place Beauvau et le Palais de l'Élysée. Il y avait en permanence, à une certaine hauteur, un car de CRS stationné. Là, un ancien président de la république, qui jadis aimait s'exhiber aux bras d'une bimbo, en affirmant qu'entre elle et lui c'était du sérieux, y avait ses bureaux, à deux pas de l'Élysée. L'Élysée le laissait perplexe. Nulle part ailleurs il n'y avait autant de flics au mètre carré, autant de caméras ; on avait rehaussé les murs d'enceinte autour des jardins, des barbelés couraient sur leurs sommets. Même la Santé n'était pas aussi bien protégée, ce qui lui faisait penser que, sans doute, vivait là le premier prisonnier de France...  

Il regagnait la rive gauche par le pont Alexandre 3. Rue de Bourgogne on démontait les guirlandes de Noël des cafés. Elles continuaient un temps de briller sur le trottoir mouillé. Vanessa annonçait qu'il entrait dans une "zone de contrôle". Combien de temps encore pourra-t-il faire ça ? Sa voiture montrait de sérieux signes de faiblesse, sera interdite de circulation intra-muros fin 2023. Mais d'ici là il lui faudra passer le contrôle technique... Non. Ça n'en valait pas la peine. La meilleure solution, le moment venu, sera de s'en débarrasser. Les bobos, sur ce point, avaient raison.

Ce jour là il s'en foutra définitivement des 4500 caméras.

*Comment Anne Hidalgo utilise les caméras de vidéosurveillance pour faire le plein de PV à Paris

SOURCE 


mardi 28 février 2023

Bizarreries Russes 2

 


 

Les Russes, décidément, sont étonnants : 

Le vaisseau russe Soyouz s'est amarré dans la nuit de samedi à dimanche à la Station Spatiale Internationale.

Après un voyage d'environ deux jours, le vaisseau russe Soyouz s'est amarré dans la nuit de samedi à dimanche 26 février à la Station Spatiale Internationale (ISS). Il doit servir de véhicule pour le retour sur Terre de deux cosmonautes russes et d'un astronaute américain, dont le vaisseau initial a été endommagé.

SOURCE 

Selon les informations de CNN, Moscou avait prévu de tester un missile balistique intercontinental ce lundi. Un tir d'essai qui aurait échoué, indiquent deux sources au média américain.

Un coup d'épée dans l'eau? Selon deux responsables américains cités par CNN sous couvert d'anonymat, les États-Unis pensent que la Russie a raté un tir d'essai de missile balistique intercontinental ce lundi, quand le président Joe Biden effectuait sa visite surprise à Kiev. [...]

Mais pour les responsables cités par le média américain, le test réalisé par l'armée russe n'a pas été concluant. S'il avait été un succès, Vladimir Poutine l'aurait mentionné lors de son discours de mardi devant les parlementaires russes, expliquent-ils à CNN.

SOURCE 

Peut-être devraient-ils se contenter de la conquête de l'espace, ce qui déjà serait beaucoup...

samedi 25 février 2023

Du genre

 


Il n'y a rien, selon moi, de plus odieux, de plus ignoble, de plus criminel, de plus mensonger, que de donner à penser à des mômes qu'ils pourraient, selon leur désir, changer de genre ou de sexe. Au mieux, avec plus ou moins de réussite, ils ne pourront que changer d'apparence. Mais la nature est têtue : Pour se reproduire, les espèces animales, dont l'homme fait partie intégrante, auront toujours besoin du féminin et du masculin. Seuls quelques mollusques ont réussi leur transition de genre. Sommes-nous des mollusques ? 

Une femme (fimme, fumme, fomme ?)* est bien cette personne qui a ses règles tous les 28 du mois.

Un homme est bien cette personne qui, passé 50 ans, a des soucis avec sa prostate.

La chose qui illustre ce billet en haut à droite est-elle une femme ? Comment un spermatozoïde gagnant a-t-il pu rencontrer ses ovaires ? Par le cul peut-être ? Au mieux on lui aura ouvert le bide pour une gestation, bide qu'il faudra de nouveau ouvrir 9 mois plus tard. Même les Nazis n'y auraient pas pensé...

C'est pourquoi il est urgent de hurler que non : même avec toutes les opérations, les traitements, on ne se débarrasse pas de l'identité biologique que la nature nous a attribuée à la naissance. Que ceux qui prétendent le contraire sont des fous, ou des salauds, qui s'engouffrent sur le marché prometteur du désarroi d'enfants perdus, sans repères, de l'abandon du rôle éducateur de leurs parents. 

* J.K. Rowling
@jk_rowling
‘People who menstruate.’ I’m sure there used to be a word for those people. Someone help me out. Wumben? Wimpund? Woomud? 




vendredi 24 février 2023

Diagnostic suite, l'avis d'un grand homme

 

 

Bon à savoir

 Cinq pléonasmes (insoupçonnés) qu’il faut à tout prix éviter

 Les formules redondantes sont légion dans le langage courant. Comment s’en débarrasser?

«Sortir dehors», «collaborer ensemble», «faux prétexte»... La redondance a tendance à se glisser dans la moindre de nos locutions du quotidien. Emprunté au bas latin grammatical «pleonasmus» («surabondance, excès»), le «pléonasme» désigne un terme qui ajoute une répétition à ce qui a déjà été énoncé.

Au grand dam des amoureux de la langue française, notre ouïe s’est accoutumée à ce mal dont l’emploi, ainsi que le précise Alain Rey dans le Dictionnaire historique de la langue française (Le Robert), témoigne parfois d’un jugement négatif et d’une appréciation ironique. La plupart du temps cependant, le pléonasme surgit à notre insu et ôte à nos propos leur crédibilité. Il convient alors de remarquer les formules erronées de l’usage courant pour mieux les évincer.


Un court de tennis

Que diriez-vous de chausser les crampons avant d’en découdre avec l’équipe adverse «sur le terrain de football de football»? La redite est saugrenue, vous en conviendrez. Figurez-vous qu’elle l’est tout autant lorsque l’on parle de «court de tennis». Car, comme on peut le lire dans le Trésor de la langue française, le «court» est un terrain rectangulaire en terre battue ou en dur spécialement aménagé pour le tennis. Rassurez-vous, les grands auteurs eux-mêmes ont fait la faute. En 1939, dans Lépreuses, Montherlant parlait d’un «court de tennis rougeâtre». Bon élève cependant, Aragon écrivait trois ans plus tôt, dans Les Beaux quartiers: «Le terrain vague a été coupé en trois pour faire trois tennis, des gens en blanc y courent, les balles volent, les raquettes battent l’air. C’était le court du fond.»


Une autre alternative

Apparu au XVe siècle comme terme de droit ecclésiastique, l’«alternative» (du latin «alternare», «alterner») désigne ce qui présente un choix entre deux possibilités, dont l’une exclut l’autre, précise l’Académie française. Autrement dit, l’alternative est toujours autre. Ne dites donc pas: «Aller déjeuner au restaurant de la rue Guynemer est une autre alternative.» Mais: «Aller déjeuner au restaurant de la rue Guynemer est une alternative.»


Pondre un œuf

Précision probablement survenue depuis que l’on dit péjorativement d’une œuvre artistique ou intellectuelle produite à la suite de beaucoup d’autres, qu’elle a été «pondue» par son auteur, dire qu’une poule a «pondu un œuf» est un pléonasme notable. Issu du latin «ponere», «poser, déposer», le verbe transitif «pondre» qualifie purement l’action d’un animal ovipare qui dépose ses œufs. Que pondre d’autre?


Une rafale de vent

Tout comme la ponte n’est relative qu’à l’œuf, la rafale s’emploie exclusivement pour parler du vent. Issu de l’italien «raffica», lui-même influencé du français «s’affaler» («être poussé par le vent vers une côte -en parlant d’un bateau-»), le mot est employé depuis le XVIIe siècle pour désigner un coup de vent subit, violent et court. Dans Itinéraire de Paris à Jérusalem (1811), Chateaubriand écrit: «Une rafale subite du midi nous chassa vers l’île de Rhodes.» A noter que le pléonasme «rafale de vent» est excusable cependant, dans la mesure où l’argot militaire s’est emparé du terme pour parler d’une «rafale d’artillerie», terme à l’origine du nom d’un célèbre avion de combat français également.


Une dune de sable

Emprunté au moyen néerlandais «dune», mot d’origine celtique, une «dune» qualifie par définition une colline de sable formée par le le vent le long de certaines côtes ou dans une région désertique. Comme le précise le Trésor de la langue française, le mot est arrivé en France au XIIe siècle, pour désigner les «dunes littorales» de Dunkerque, de Calais, des Landes. On parle aussi des dunes du Grand Erg oriental et de celles qui, sous le Second Empire, ont été fixées dans le Sud-Ouest de la France par des plantations de pins maritimes. Des dunes uniquement faites de sable…

SOURCE 

À mon avis on doit pouvoir compléter cette liste... 

 

mardi 21 février 2023

Diagnostic

 

 

Le diagnostic est cruel mais comment lui donner tort ? Un Européen non encore atteint de sida mental ne peut qu'être d'accord avec lui.

La famille ? Propagande LGBT dans les classes des tout petits ; glorification de l'homosexualité ; politique familiale et nataliste réduite à néant ou presque (ce n'est pas le truc du gouvernement actuel il paraît...) ; délais pour avorter sans cesse repoussés.

La nation ? Entre dans notre maison France qui le veut, s'y maintient même quand on leur demande gentiment (trop gentiment ?) de déguerpir ; installation de populations africaines ou maghrébines dans nos villages les plus reculés sans consultation des populations concernées ; ringardisation de tout sentiment patriotique.

La culture ? C'est simple il n'y en a pas "une" mais "des". Déconstruction, écriture inclusive, valorisation du laid tout est mis en œuvre pour la mettre à bas.

Et pour être totalement à l'envers, dans une novlangue orwellienne, l'Europe appelle ça "ses valeurs". Tartuffes !

On comprend que notre modèle occidental ne fasse pas recette ailleurs, qu'il soit même un objet de dégoût, il faut en effet une bonne dose de masochisme pour lui trouver des qualité.

La leçon de Poutine ? Il ne faut guère plus d'un demi-siècle pour détruire une civilisation.


SUPPLÉMENT DU JOUR

dimanche 19 février 2023

Gribouillages aux Beaux-Arts

 


 

 

Alors que je digérais notre truite saumonée-avocats sur le canapé, envisageant une sieste bien méritée, ma belle est entrée d'un pas décidé et m'a lancé, sur un ton qui ne tolérait aucune objection, "viens je t'emmène voir des GRIBOUILLAGES AUX BEAUX-ARTS".

Des gribouillages il y en avait pléthore, des plus célèbres artistes aux moins connus (en tout cas de moi).

Une fois sortis, sur le quai de Conti, ma belle m'a demandé :

- tu connais La Monnaie ?

Je lui ai répondu que depuis le "sans-contact" la monnaie était un peu sortie de ma vie. Oui bon... Elle non plus ça ne l'a pas fait rire... 

L'argent, le grisbi, la fraîche, la thune, c'est bien d'en avoir, je ne dis pas. Mais mâter des pièces de ferraille en vitrines, qu'elles soient d'or ou d'étain, de cuivre, c'est pas trop mon truc.

- je vais m'en griller une et je t'attends à la sortie, lui ai-je dit très vite.

En attendant suivez le guide :

 














 

 

Transidentité


Un modèle à suivre, à encourager, à enseigner dès le plus jeune âge. Avec en option "choisis le bon dealer". 

Et le bon médecin pour le suicide assisté...




samedi 18 février 2023

Celles et ceux

 


 

 

Depuis que nous avons un inculte au plus haut sommet de l'état*, l'expression fait florès. 

On la retrouve dans la bouche de ses opposants les plus "sincères", celle des présentateurs télé, dans les interview, jusque dans nos boîtes-mails...

Cette contagion me fait penser à ce poème de Gustave Nadaud, mis en musique par Georges Brassens, dont voici les paroles :



Un roi d’Espagne, ou bien de France,
Avait un cor, un cor au pied ;
C’était au pied gauche, je pense ;
Il boitait à faire pitié.

Les courtisans, espèce adroite,
S’appliquèrent à l’imiter ;
Et qui de gauche, qui de droite,
Ils apprirent tous à boiter.

On vit bientôt le bénéfice
Que cette mode rapportait ;
Et, de l’antichambre à l’office,
Tout le monde boitait, boitait.

Un jour, un seigneur de province,
Oubliant son nouveau métier,
Vint à passer devant le prince,
Ferme et droit comme un peuplier.


Tout le monde se mit à rire,
Excepté le roi, qui, tout bas,
Murmura : « Monsieur, qu’est-ce à dire ?
Je vois que vous ne boitez pas ?

— Sire, quelle erreur est la vôtre !
Je suis criblé de cors ; voyez :
Si je marche plus droit qu’un autre,
C’est que je boite des deux pieds. »

Et la musique :


 

 

* Chez l'ami BEDEAU je l'ai même entendu parler des européennes et des européens...

vendredi 17 février 2023

La guerre





Emmanuel Macron aujourd'hui hausse d'un ton (ce qui chez lui est peu de chose) son opposition à Poutine.

L'UE, qui ne veut pas voir que l'Europe va de Brest à Vladivostok, veut nous entraîner dans une nouvelle guerre qui, comme les précédentes, n'est pas la nôtre.

Et notre président, cette virgule dans l'histoire de France, n'y trouve rien à redire... 

De Gaulle revient ! Ils sont devenus fous ! 

Nous n'irons pas, vous la ferez sans nous. 

Défendre les frontières de l'Ukraine quand on est incapable de défendre les nôtres ? Quand notre pays est littéralement envahi ? Que l'on nous serine jours et nuits que ces frontières pour lesquelles, à l'est, des milliers de soldats meurent chaque jour sont obsolètes, n'ont plus de sens ici ? De qui se moque-t-on ?

Pour les valeurs il le faut, qu'ils disent... 

Demandez-leur lesquelles ! 

Avis à la jeunesse de France : on nous l'a déjà faite il n'y a pas si longtemps cette mauvaise blague... 

 Croyez-moi, soyez des déserteurs : la fleur au fusil est fanée.

https://youtu.be/iZpNgSaYWts

Perquisition





mercredi 15 février 2023

Crash-test


Le Peugeot 3008 a brillamment réussi son crash-test : Pierre Palmade est encore en vie. 

samedi 11 février 2023

Les leaders syndicaux



 

À  l'heure où Laurent Berger fronce les sourcils, imitant en cela Philippe Martinez pour qui c'est naturel, il m'a semblé intéressant de voir comment c'était terminé le parcours de leurs prédécesseurs, tous ces gens attachés à la défense des travailleurs. 

CFDT, Nicole Notat :

Elle a été la première femme à diriger une confédération syndicale en France. Elle a aussi été la première femme à présider le club d'influence Le Siècle.

SOURCE

CGT : pour le leader de gauche aux cheveux longs, Bernard Thibault, c'est un peu plus compliqué. Son atterrissage en douceur se fera dans un truc sans importance, sans influence notoire. Une pré-retraite avant l'heure quand même, bien joué. On ne le voit plus dans les rues... 

Depuis 2009, une contestation interne l'accuse d'être trop consensuel dans ses relations avec le gouvernement et le patronat

Peut-être vit-il LA VIE DE CHÂTEAU ? 

Mais, soyons-en sûrs, le monde du travail est très bien défendu. 

Tous ensemble, tous ensemble...

 Mais sans eux. 


Le parcours

 

 



 

À l'heure où j'écris ces mots, le cortège doit avoir démarré.

Le parcours de cette manifestation est un classique des protestations syndicales. C'est aussi le plus ennuyeux. Son point de départ est la place de la République, froide, sans grand caractère, définitivement enlaidie et massacrée par Hidalgo et ses sbires. Son arrivée se fera place de la Nation, sorte de grand giratoire sans âme, qui ingurgite la banlieue tous les matins et la rejette le soir. Pas de quoi émouvoir le bourgeois, ni le faire trembler. C'est un parcours qui tourne le dos à la ville, s'éjecte de lui-même.

Un parcours qui aurait eu de la gueule, serait parti du lion de Denfert, aurait pris le Raspail, puis bifurqué sur le Saint-Germain, serait passé devant l'assemblée Nationale, comme un symbole, aurait rejoint la place de la Concorde par le pont du même nom. De son jardin élyséen, Macron aurait perçu les cris de colère de la foule, aurait pu mesurer sa popularité, entendre les CRS à l’œuvre pour protéger sa retraite dorée. Le faire douter qui sait ?

Un parcours dit tout de ceux qui l'ont choisi. Aujourd'hui à l'évidence il ne fallait pas trop déranger...

Ce sera sans moi.

jeudi 9 février 2023

Les innocentes ou Agnus Dei





Arte (Arte c'est très fréquemment le bon choix quand on a pas Netflix) avait programmé hier soir "Les Innocentes", un film d'Anne Fontaine (à ne pas confondre avec Brigitte, c'est pas tout à fait le même genre). Peut-être y avait-il malice de la part de cette chaîne, en ces temps d'invasion de l'Ukraine, à rediffuser un film qui évoque la brutalité des soldats soviétiques, en 1945, au moment de la "Libération" de la Pologne. Les libérateurs se sont souvent comportés en soudards.

Durant cet hiver 45 donc, les troupes soviétiques avancent vers Varsovie. Sur leur chemin une partie d'entre elles fera une halte dans un couvent de Bénédictines. Ces dernières seront particulièrement malmenées, brutalisées.

Dans le village voisin, la Croix-Rouge a installé un hôpital de fortune. Mathilde, jeune médecin, y assiste Samuel : les blessés de guerre affluent sans discontinuer.

Neuf mois plus tard, au couvent, il devient difficile de cacher les ventres ronds sous la robe de bure. Les premières douleurs apparaissent, on tombe dans les pommes au moment des vêpres, on perd les eaux dans la cuisine : le couvent ne va plus tarder à se transformer en une vaste nurserie. La mère supérieure a bien sa petite idée pour faire oublier la virginité perdue de ses sœurs, mais disons-le tout de suite, elle n'est pas très chrétienne...

Mathilde et Samuel vont devoir relever le défi d'un baby-boom là où on l'attendait le moins.

Film très réussi qui aurait mérité les différentes récompenses pour lesquelles il avait été nommé.

À noter que le scénario est tiré d'un fait historique authentique et vérifié.


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