jeudi 21 septembre 2023

Jalousie



Ainsi le roi Charles III d'Angleterre aura été reçu en grande pompe par notre monarque en CDD à nous.

Pour Lui rien n'aura été trop beau, jusqu'à ce dîner à Versailles avec invités triés sur le volet.

Et déjà on entend les grincheux, les jaloux, les aigris, affirmer que tout cela va nous coûter un pognon de dingue et que c'est nous qui payons, que c'est faire peu de cas de la misère ambiante...

Ben j'espère bien mon n'veu ! J'espère que nous avons encore les moyens de payer une boutanche de pinard et un gueuleton à nos amis brexiteux ! Et puis tout ça, un peu comme le Tour-de-France, ça fait de belles images qui font le tour du monde. Déjà dans l'Ohio on économise pour s'offrir un billet pour Paname, aller voir ce palais où se croisèrent un soir Mick Jagger, Hugh Grant et Jack Lang...

Des économies sont sans doute nécessaires, et nous savons d'ailleurs où en faire. 

Mais c'est un autre débat... 

mercredi 20 septembre 2023

Aphorisme nocturne et désabusé


Le rock 'n' roll mène à tout, même à Versailles...



Gérald Darmanin, citations

 


 

 

Selon le ministre de l'Intérieur, « 30 000 à 40 000 supporters anglais se sont retrouvés au Stade de France, soit sans billet soit avec des billets falsifiés ». De plus, « 70 % de faux billets ont passé le premier filtrage », précise-t-il.

SOURCE 

Conclusion pour Gérald Darmanin : « Oui, il y a des gens qui, apparemment, pourraient être issus de l'immigration. Mais il y a eu beaucoup de Kévin et de Mattéo, si je peux me permettre. » Une manière pour le ministre de chasser l'explication « identitaire », qui lui paraît « très erronée ».

SOURCE 

La France « n’accueillera pas de migrants » venus de l’île italienne de Lampedusa, sujette depuis plusieurs jours à un afflux important de migrants, a déclaré mardi 19 septembre, sur TF1, le ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin, affichant la « position de fermeté » du gouvernement en la matière.

SOURCE 

Voilà... Ça sera tout pour aujourd'hui...

samedi 16 septembre 2023

Adesias ma Lilye


Et peut-être à bientôt. 

Figure-toi que ce matin j'ai pris un train qui m'éloigne de toi à 300 K/h. Tu ne peux pas comprendre ma belle... tu n'imagines pas où je vais...si vite... Mais, demain, quand tu descendras sur la terrasse, il n'y aura plus rien. J'ai rangé la table en plastoque, les chaises qui vont avec, là où tu sais. Inutile de sauter sur le muret, je n'ai pas fait de festin pour cette dernière soirée : il n'y a rien en bas non plus.

Je te confie ma maison. Si tu pouvais en chasser le blaireau qui fait des trous de mines sur le terrain, menace mes vignes, alors je te promets que dans un an, peut-être moins, tu auras droit  encore à mes caresses, et à mes os.

Et quand bien même... 

Tu feras bien comme tu pourras... 

Je t'embrasse ma Lilye. 

mardi 12 septembre 2023

Guerre civile


Ladj Ly est allé plus loin dans ses propos, assurant que « la police a le feu vert pour tuer les Noirs et les Arabes » et que « le gouvernement ne donne plus l’impression d’avoir le contrôle sur les forces policières ». Selon lui, « on va droit vers une guerre civile ».

SOURCE

Non monsieur. 

Une guerre civile est une guerre fratricide. 

Je ne vous reconnais pas, ne vous reconnaîtrai jamais, comme un frère.

S'il doit y avoir une guerre, ce sera contre une armée d'occupation. 

lundi 11 septembre 2023

Les poumons et le cœur


- l'amour n'a rien à voir avec le cœur, cet organe répugnant, sorte de pompe gorgée de sang. L'amour serre d'abord les poumons. On ne devrait pas dire «j'ai le cœur brisé» mais «j'ai les poumons étouffés». Le poumon est l'organe le plus romantique : tous les amants attrapent la tuberculose ; ce n'est pas un hasard si c'est de cette maladie que Tchekhov, D. H. Lawrence, Frédéric Chopin, George Orwell et sainte Thérèse de Lisieux sont morts ; quant à Camus, Moravia, Boudard, Selby, Marie Bashkirtseff et Katherine Mansfield, auraient-il écrit les mêmes livres sans cette affection ? En outre, que l'on sache, la Dame aux Camélias n'est pas décédée d'un infarctus du myocarde ; cette punition est réservée aux arrivistes stressés, pas aux sentimentaux éperdus.

Octave planait et parlait tout seul:

- Tout le monde a au fond de lui un chagrin d'amour qui sommeille. Tout cœur qui n'est pas brisé n'est pas un cœur. Les poumons attendent la tuberculose pour sentir qu'ils existent. Je suis votre professeur d'éducation phtisique. Il faut avoir un nénuphar dans la cage thoracique, comme Chloé dans "l'Écume des jours" ou madame Chauchat dans "La montagne magique". J'aimais te regarder dormir, même quand tu faisais semblant, quand je rentrais tard, bourré, je comptais tes cils, parfois il me semblait que tu me souriais. Un homme amoureux, c'est quelqu'un qui aime regarder sa femme dormir, et, de temps à autre, jouir. Sophie, m'entends-tu à des milliers de kilomètres de distance comme dans les pubs SFR ? Pourquoi faut-il que les gens s'en aillent pour qu'on s'aperçoive qu'on les aimait ? Ne vois-tu pas que tout ce que je te demandais c'était de me faire juste un peu souffrir, comme au début, d'une embellie pulmonaire?


Frédéric Beigbeder, "99 francs". 

jeudi 7 septembre 2023

Bulletin météo à "S", jeudi 7 septembre 2023



En gros ça se résume à ça :



Et j'avoue que je commence à en avoir un peu marre de tout ce bleu... 

Un peu comme l'émir de la chanson, qui voulait voir pousser l'gazon, j'aimerais voir de gros nuages bien lourds, tomber la pluie quarante jours quarante nuits.... 

Météo-France me dit "va te faire brosser".... 

lundi 4 septembre 2023

Non-sens


À moi, le chrétien de culture et de baptême, qui n'a jamais lu l'Ancien ou le Nouveau Testament, on voudrait m'expliquer sur les plateaux-télé le sens de la sourate numéro tant du Coran ?

Allez vous faire foutre !!! 

dimanche 3 septembre 2023

Cynisme et Soleil Vert


Je ne sais si comme moi vous êtes tombés ces jours-ci sur CETTE PUBLICITÉ.

Ce n'est que de la pub évidemment, et l'on sait l'indigence des messages publicitaires, le cynisme des annonceurs. 

Mais quand même, quand même... 

Qui aurait pu imaginer qu'un jour on en viendrait à comparer un steak-haché à un bijou de chez Cartier ? 

Mine de rien cette pub illustre assez bien notre dégringolade. 

On est plus très loin de "Soleil Vert"...

vendredi 1 septembre 2023

Silence et solitude




Cela fera bientôt trois mois que je suis à "S", où je vis pour ainsi dire comme un ermite. Des amis sont bien venus me rendre visite, très vite passés trop vite repartis. Ma belle aussi, m'aura accompagné durant quelques semaines. Mais ma belle a des obligations parisiennes que je n'ai plus.

Une commentatrice de ce blog, (Mildred pour ne pas la nommer), m'exhortait d'écrire un nouveau billet. Le voici. 

Mais comment parler du silence et de la solitude ? Ça ne me semble pas chose facile.

Vous parler encore une fois de Lilye, de ses visites aussi exubérantes qu'intéressées ? Ou bien de ce renard, si peu farouche et très curieux, qui un soir sur deux s'approche à quelques mètres de notre terrasse, s'assoit sur son séant, et me regarde de longues minutes comme si j'étais un intrus.

Le silence et la solitude... 

Quand, sur la petite route qui surplombe la terrasse, passent dans la journée trois voitures, nous disons "il y a eu un fort trafic aujourd'hui...". 

L'autre matin, alors qu'un vent fort se levait, j'ai assisté à un spectacle peu banal : au-dessus de "S" une dizaine de vautours-fauve se livraient à une chorégraphie fantastique, un ballet aérien. C'est majestueux le vol du vautour. Sans un battement d'ailes il se laisse porter par les courants ascendants, en décrivant des cercles, à la façon d'un cerf-volant. Au début on distingue parfaitement les extrémités dentelées de ses ailes, son plumage. Et puis il monte, monte, jusqu'à tutoyer les nuages, devenir un point à peine perceptible. Soudain, dans un choix dont lui seul connaît les motivations, toujours sans un battement d'ailes, il fond sans dévier dans une direction et disparaît à l'horizon.

À "S", via un Wifi aléatoire, me parviennent les rumeurs du monde ("les restes du monde...", comme on disait dans une émission populaire du Canal+ de la grande époque) toujours aussi déprimantes. 

Et les journées s'écoulent, toutes semblables entre elles, sinon l'ensoleillement qui devient de plus en plus parcimonieux, les nuits plus fraîches (et de cela je ne me plaindrai pas...).

On s'habitue finalement assez bien au silence et à la solitude, je puis en témoigner. Mais, parfois, je suis tenté de regarder les horaires de train pour Paris... 

jeudi 31 août 2023

Tout ce qui sent le Coran




Je trouvais aussi un certain calme au fond du jardin, où mon père avait fait construire une élégante pergola en bois, pour goûter en été, au sommet d'une petite colline artificielle, plantée de gazon, de quelques vares de haut, à laquelle on montait par un sentier en spirale. Mais souvent je devais fuir précipitamment ce mirador qui surplombait les murs grâce auxquels nous étions séparés de la rue. Au dehors retentissaient des coups de feu. Il y avait de soudaines et tumultueuses chevauchées ; des cris de femmes, des pleurs d'enfants. Et quoique au Parc Municipal, dans une fausse grotte tapissée de fausses fougères, ornée de stalactites artificielles, la fanfare des cosaques exécutât une musique de Grieg (je me rappelle que c'était celle du Roi de la Montagne, avec son début lent, grave, bas, obsédant, qui accélérait peu à peu le tempo jusqu'à se transformer en un finale presto...), le malaise, l'inquiétude, augmentaient dans la ville. Dans des processions de mortification, les mahométans portaient sur leurs épaules, les faisant ballotter au rythme de pas mesurés, de longues files de cercueils ouverts, avec leurs cadavres le visage découvert, gris, verts, parcheminés, pourris ou raides et desséchés, immondes, avec ces mouches qui volaient par-dessus, tandis que les gens du cortège funèbre et expiatoire portaient d'énormes drapeaux verts à l'arrêt sur des courroies pendues à leur ceinture. D'autres, derrière, le torse nu, se flagellaient avec des fouets en crin, avec des cilices garnis de pointes, avec des chaînes de fer ; ils marchaient les jambes arquées, des braies musulmanes enroulées autour des cuisses, dans lesquelles ils semblaient toujours porter des langes épais et dégoûtants. C'est peut-être en raison de mon amour pour Paraskeva, saint-Grégoire, saint-Nicolas, sainte Nina, évangélisatriste de la Géorgie, que je déteste tout ce qui sent pour moi le Coran. Je ne comprends pas l'attrait qu'exercent sur les étrangers les rues mahométanes, aussi sales qu'industrieuses, avec leurs ateliers d'objets damasquinés et leurs bourrelleries, leur boutiques où les marteaux frappent le cuivre de l'aube à la nuit, dessinant des géométries, des entrelacs et des arabesques, ou bien bosselant le métal de quelque vase, non loin du patio puant ou s'entassent des peaux non tannées et des queues de mouton frites dans leur propre graisse que l'on vend à l'entrée de boutiques enfumées, devant un éternel défilé de mendiants, d'individus couverts de plaies, d'infirmes, de teigneux, de boiteux, d'estropiés, d'aveugles aux yeux blancs, qui s'arrêtent aux coins des rues pour psalmodier des passages de leur Livre Sacré. Quand je les vois passer et surtout lorsque le sable se glisse le long de mon épine dorsale, s'introduit sous mes jupes, je rêve tout à coup au Nord ; au lointain pays où s'élèvent de vastes palais couleur d'algues et d'écume, où des frontons de style grec se reflètent dans des canaux aux eaux tranquilles, près de la halle au blé rouge des anciens marchands hollandais... hier soir on m'a emmenée à une représentation d'opéra.

Alejo Carpentier, "La Danse Sacrale". 

jeudi 17 août 2023

Météo


 


J'en ai plus qu'assez de ces "dômes de chaleur", de ces vents brûlants remontant du Maghreb, du Sahara. Enfin quoi merde ! Nous sommes quand même le 17 août ! Soit aux portes de l'automne ! Nous avons droit à nos orages bienfaiteurs ! 

Jadis, sur l'île de Pâques, les habitants érigeaient de monumentales statues de pierre, pour implorer les dieux de la pluie. Plus proche de nous, on bâtissait des chapelles pour prier contre les calamités naturelles. Moi, à "S", je consulte les applications météo. Et toutes, invariablement, obstinément, me répondent : pas de pluie, pas de pluie, pas de pluie... prévoir de 39 à 41 degrés le jour, 23 la nuit.

 Il y a de cela 15 ou 20 ans, j'aurais pu espérer une erreur de prévisions : dans le meilleur des cas elles étaient fiables à 3 jours grand maximum. Mais aujourd'hui, nos cieux sont parcourus par une myriade de satellites, qui auscultent les moindres mouvements du plus petit nuage, la direction des vents : à 10 et même 15 jours, les prévisions sont fiables à 90 %, les retournements de situation rarissimes ; on ne peut plus espérer l'imprévu. L'œil du paysan, ta grenouille, ton vieux baromètre, sont devenus aussi ridicules qu'inutiles. 

Et moi, de puiser dans les dernières flaques d'eau de mon ruisseau... 

Je vais migrer... Je serai le premier réfugié climatique du Bas-Vivarais... 

Adieu fenouil sauvage, miel de lavandes, cigales et mistral, farigoules et amandiers : je pars pour le Groenland ou l'Islande !


dimanche 13 août 2023

Lilye en vacances




Lilye est revenue de vacances. Et je crois qu'elle en est très soulagée. Une semaine à parcourir les rues de Palavas, du Grau-du-Roi, avec ce fichu nœud papillon rose accroché sur sa tête, quand je sais bien, moi, qu'elle a le rose en horreur, Lilye ; c'en était trop pour elle.

Au Grau-du-Roi on mangeait des moules à la sètoise, avec force pain, pour caler. On suçait des glaces à l'italienne, avant d'aller regarder tourner la grande roue de Palavas. La veille du départ, on a décidé d'un pique-nique, sur la plage des Aresquiers. On est parti sur le coup des cinq heures, avec la glacière. Quand le soleil est devenu une grosse boule orangée à l'horizon, on a sorti les merguez, les saucisses aux herbes, les chips et la bouteille de rosé ; on a allumé un feu de brindilles et de bois flotté. Lilye somnolait, sous une ombrelle plantée dans le sable, un œil sur les saucisses...

Le lendemain on a pris le TER pour Montélimar. Il s'arrêtait toutes les cinq minutes, prenait son temps pour remonter, le temps pour oublier les vacances. 

Quand elle a retrouvé ses collines, Lilye, la première chose qu'elle a fait, c'est de venir me saluer. Puis elle a sauté sur le muret. D'un coup de truffe au gré du vent, elle a mesuré les agapes qui l'attendaient en bas : épluchures de crevettes roses, vieux rogatons de picodons passés, os de côtelettes de porc : de mes ordures elle a fait un festin. 

Pendant ce temps, là-haut, sa maîtresse rangeait dans le tiroir de la commode la petite robe de coton blanc, les tropéziennes, les lunettes de soleil DC, achetées pour un prix dérisoire à un Africain sur le marché d'Aubenas (une affaire), et le nœud papillon de Lilye.

Jusqu'à l'année prochaine...

L'Île de Beauté



L'autre jour, ma belle et moi, avons fait un saut de puce sur l'Île de Beauté, en Balagne précisément, conviés à un événement familial. Et rien que d'écrire ces derniers mots, moi le Breton pur sucre, j'en suis encore tout étonné : ainsi donc, désormais, notre famille a une extension Corse... 

Durant ce trop court passage, outre la générosité de l'accueil qui nous fut réservé, j'ai pu entrapercevoir les raisons qui lui faisaient mériter son surnom : paysages splendides, profusion d'édifices religieux, impression d'Italie*.

De cette escapade, ici à "S", ne me restent plus qu'un morceau de Coppa, un sachet de friandises, et de belles images gravées dans ma mémoire.

*Voisine de 90 kilomètres, 12 si l'on tient compte de la Sardaigne. 






vendredi 4 août 2023

Dicton


 90% des émeutiers sont Français..., 90% des émeutiers sont Français..., 90% des émeutiers sont Français... 

Et je pense à ce dicton :
Ce n'est pas parce qu'une vache rentre dans l'écurie qu'elle devient un étalon... 

jeudi 3 août 2023

Carte postale


Aux pieds du Coiron et de ses falaises de basalte, au lieu-dit "La Roche-Chérie", voici la chapelle du même nom.

 Wiki nous apprend qu'elle fut construite au 19è siècle pour prier et lutter contre le phylloxéra. Aujourd'hui on demanderait des subventions à Bruxelles pour arracher les vignes... 







EN SAVOIR (UN PEU) PLUS

mercredi 2 août 2023

RL BURNSIDE




Moi, le raciste indécrottable, j'aurais aimé partager une soirée avec lui, ici, à "S". Nous aurions bu du rhum paille, ou du plus vieux. Et, rien que pour moi, il m'aurait joué ÇA.

On peut rêver... 


samedi 29 juillet 2023

La danse sacrale




Alejo Carpentier, avec sa "Danse Sacrale", me fait redécouvrir le synonyme de "baroque" : surchargé. 

Je ne voudrais pas faire injure à Alejo, l'accuser de vouloir étaler sa science, son savoir encyclopédique, mais sa "Danse Sacrale", pour ce que j'en ai lu jusqu'à présent, n'est pas à proprement parler un roman. Mon avis changera peut-être au fil des pages, toutefois il me semble que ses personnages ne sont là que pour "illustrer" l'Histoire : ils sont des alibis. Vous me direz que c'est le cas de bien des romans. Il me semble cependant qu'ici c'est encore plus vrai, tant les personnages semblent effacés. 

J'émets cette hypothèse : Alejo Carpentier aurait hésité entre le métier d'historien et celui de romancier. Incapable de trancher, il aurait choisi de conjuguer les deux. Cela se sentait déjà dans "Le Siècle des Lumières", même si ce dernier avait toutes les caractéristiques du roman.

La "Danse Sacrale" (encore une fois là où j'en suis), me semble plus relever du travail de l'historien, habilement maquillé en romancier.

"Savoir encyclopédique", disais-je plus haut, c'est au fond la meilleure raison d'aborder et d'accepter, d'apprécier Alejo, et son partage des connaissances. 

En dépit des surcharges. 


F. M. 

Rajout du 31/07 

Un livre aussi doit éclore. Surtout un livre de près de 800 pages, qui se donne le temps de mûrir. 

Je suis bien contraint de retirer ce que j'ai dit sur l'inconsistance des personnages. 

Je maintiens en revanche l'aspect "surchargé", un peu trop "baroque" de "La Danse Sacrale". 

Alejo Carpentier, quand il partait en voyage, devait bien tasser ses valises, avoir peur d'oublier quelque chose... 

Reste, au fil des pages, un livre qui fini par devenir attachant. 



mercredi 26 juillet 2023

Cuba libre


J'ignore quels détours il aura pris, quel tortillard, Brive-la-Gaillarde quinze jours d'arrêt, changement pour Montélimar sur le quai d'en face, ou l'autre, m'enfin il est arrivé. 

Je l'avais commandé alors que je m'ennuyais à cent sous de l'heure en attendant ma belle. La belle est arrivée, tornade de complexités et d'exigences. 

Je crois que je vais attendre son départ pour me plonger dans ce gros roman plein de promesses :


mardi 25 juillet 2023

Dicton du jour



Si, un 25 juillet, tu ressors ta petite laine (ou regrette de ne pas l'avoir prévue dans tes bagages), redoute le changement climatique. 

dimanche 9 juillet 2023

Lilye



Quand elle déboule comme une folle sur la terrasse, elle n'arrive pas des Somalies, Lilye, mais du haut de la colline où crèche ma plus proche voisine. Lilye c'est un diminutif : en vrai elle s'appelle Pralinée.

Commence alors tout un cinéma. Elle se roule par terre, montre son poitrail, exige des caresses. Mais dans sa caboche de bestiole, il n'y a qu'une seule idée qui vaille et tourne en boucle : "y'a bien un truc à becqueter par ici dis"...

Y'a souvent des trucs à becqueter par ici : des os de côtelettes, des carcasses de poulet, des restes de pâtes ou de riz, que je balance par la fenêtre, à la fin de mes repas, un peu comme dans "Le Nom de la Rose", si tu vois. Ça fait le bonheur du blaireau, du renard, ou de Pralinée. Généralement au matin, il n'y a plus rien. C'est ma façon de partager.

Mais Lilye, Lilye... 

Quelle chienne ! 

Un soir, j'avais sorti du frigo mon repas du soir justement : une magnifique entrecôte. Un centimètre et demi d'épaisseur, vingt centimètres de long, quinze de large. En l'envisageant mon estomac en faisait des gargouillis... J'étais en train d'éplucher des échalotes pour la sauce au vin que j'avais imaginé aller avec. Pralinée semblait sommeiller, aux pieds du vieux meuble Directoire. 

C'est alors que me vint une envie impérieuse, de celles que connaissent un homme sur deux passé cinquante ans, qui sont longues à soulager pour un résultat très médiocre. Fissa je laissais là mon Opinel et sortis sur la terrasse accomplir la besogne, trop souvent remise sur le métier.

Quand je revins dans ma maison, Lilye n'était plus là. Mon entrecôte non plus. Ne m'avait laissé que les échalotes la salope... 

Dans le buffet j'ai trouvé une boîte de lentilles "préparées", périmée de deux mois. Je les ai réchauffées avec les échalotes. 

C'est bon les lentilles aux échalotes, m'enfin quand même... 

vendredi 7 juillet 2023

Baguette magique




- 'tention... Abracadabraaa... Vous êtes Françaiiis !!! 

......... 

- je r'commence... 'tention... Abracadabraaa... Vous êtes Françaiiis !!! 

.......... 

- mais... Elle est toute pourrie cette baguette !! 

jeudi 6 juillet 2023

Aphorisme diurne et désabusé


Certains matins j'ai la tête tellement défaite que même mon téléphone ne me reconnaît pas... 

lundi 3 juillet 2023

Le rêve




Tout était charmant chez elle, son sourire, son timbre de voix, jusqu'à cet accent très "titi parisien" délicieusement suranné. Des cheveux bruns coupés à la garçonne, mais un petit haut blanc froufroutant très féminin lui, un pantalon crème sur des bottines de cuir noir. Je ne l'écoutais plus, j'étais sous le charme. Le coup de foudre intégral, tu piges, moi, à 62 balais... J'te jure...

On était dans un rade de banlieue, genre Meudon-belle-vue si tu vois, le temps passait si vite... À un moment je me suis dit que ma belle, l'officielle, allait se demander ce que je foutais... 

- il faut que j'y aille tu sais... 

Tout était fort, tout était vrai, jusqu'aux sentiments que j'éprouvais en cet instant, ce revival inattendu qui me laissait chancelant, hébété, où déjà j'entrevoyais les abîmes de tiraillements, de duplicité, toutes ces tortures qu'aime a provoqué l'amour.

Nous sommes sortis. Je l'ai serrée dans mes bras à l'en étouffer. On se serait cru dans un film de Truffaut... Ou, pire, de Lelouch... 

- il faut que l'on se revoit très vite... 

- oui... 

Dialogue authentique. 

J'entendais le train de Paris qui entrait en gare. 

- attend !, quelle me dit, ferme les yeux... Rouvre-les ! 

Elle me tendait un Carambar...

Je l'ai embrassée une dernière fois puis j'ai dévalé les escaliers, me suis trompé de quai, ai remonté les escaliers et redescendu les bons, juste à temps pour voir le train repartir sans moi... Le souffle coupé je me suis assis sur un banc, ai commencé à machouiller mon Carambar, qui lui aussi avait pris un coup de chaud.

C'est à ce moment là qu'une envie pressante m'a tiré de mon sommeil. 

Il est rare de reprendre un rêve interrompu. C'est bien pourtant ce qu'il s'est passé pour moi cette nuit-là.

Le décor avait changé. Nous étions trois hommes et deux femmes, dans une sorte de garde-meubles, à ranger des bibelots, vaisselle précieuse, objets fragiles d'un autre âge. Ma princesse de banlieue était là elle aussi. Sauf qu'elle semblait ne plus me voir, n'en avait que pour un jeune homme, aimable jeune homme d'ailleurs, qui n'était pas avare de blagues, de bons mots. 

Son regard enamouré ne quittait plus le corps avantageux de l'inconscient qui donnait l'impression de ne rien comprendre... Et moi, dévasté, ravagé, d'observer impuissant la scène. 

C'en était trop ! 

J'ai prétexté un coup de frais sur mes épaules pour me réveiller de nouveau. Je suis allé à la fenêtre. Dehors le ciel commençait à bleuter, les piafs à chanter. 

- merde, me suis-je dit, pour une fois que j'en faisais un bon... 

Nouveauté


Même le président du Sénat participe aux marches blanches désormais...

C'est rassurant.... 

Bonne nouvelle !



Les événements dramatiques que nous venons de vivre, intolérables, inacceptables, et forcément condamnables, sont une abomination. 

Fort heureusement, notre gouvernement, qui étudie minutieusement les causes de tous ces dérapages, a dans sa manche un nouveau projet de loi dit "immigration".

......... 

Quoi ? 

J'ai encore dit une connerie ? 

samedi 1 juillet 2023

Trop tard...

 









Le père Nahel



Maintenant le père Noël passe le 30 juin. 

Et a été rebaptisé pour l'occasion...

Bon... 

Je crois que je vais émigrer* en Ukraine moi, ça me semble plus tranquille que mon pauvre pays....

*... et non immigrer comme je l'avais malencontreusement écrit... 

Premier juillet




Le premier juillet, alors que vous vous apprêtez à prendre la route des vacances, et que vous étudiez une dernière fois l'itinéraire "bis" de Bison Futé, tout une série de mauvaises nouvelles passent en catimini, surtout des augmentations, que vous aurez oubliées à votre retour. Sont malins au gouvernement... 

Le premier juillet tout augmente donc, y compris mon âge : hier encore en m'endormant j'avais 61 ans ; ce matin voilà-t'y pas que j'en ai 62... Comme ça... D'un coup...

Mes os en craquent de partout... 

jeudi 29 juin 2023

Payer l'addition






À un moment ou un autre il faut bien la payer. 

Vous les avez voulu vos esclaves, vous les avez. 

Vous les bobos pour vous faire livrer vos sushis, ou traverser Paris à moindre coût avec Uber ;

Vous les patrons du BTP pour vos chantiers en dehors de toutes règles du droit du travail ;

Vous les patrons des grandes chaînes de la distribution alimentaire ;

Eh bien vous les avez... 

Sauf que 50 %, 50%, des jeunes de nos banlieues "sensibles" sont au chômage : vos jobs pourris ils n'en veulent pas. 

De plus ils viennent de pays de culture si différente de la nôtre, qu'ils ne peuvent que nous mépriser, tant ce que nous leur donnons à voir de nous est méprisable. 

Mais des esclaves vous en voulez toujours plus, encore et encore : il y a des métiers "en tension" Paraît-il... 

Eh tant pis si votre fille se fait violer en rentrant d'une soirée par son chauffeur Uber ;

Eh tant pis si votre fils se prend un coup de couteau pour une cigarette refusée ;

Eh tant pis si notre police, nos pompiers, s'épuisent nuits après nuits dans toutes ces "bande de Gaza" que vous avez bâties autour de nos villes, autrefois si tranquilles, pour y maintenir un illusoire "vivre-ensemble".

Mais que croyez-vous ? 

Notre intranquillité sera la vôtre demain : de Nanterre à Neuilly il n'y a qu'un pas. 

Les émeutes sont aussi l'autre prix à payer de l'esclavage, l'armée de réserve du capitalisme est insurrectionnelle par essence.  

mercredi 28 juin 2023

Acide

 




Ce pays qui s'embrase, ce pays qui se disloque, ce pays qui disparaît, c'est un pays, le nôtre, victime d'une idéologie plus folle encore que le nazisme ou le stalinisme : le droit-de-l'hommisme.

Cette idéologie qui nie les peuples, leur histoire, leur culture, agit comme un dissolvant sur notre société, et ceux qui la promeuvent, sous les attraits de la bienveillance, sont de pires criminels que ceux qui furent jugés à Nuremberg.

À vous les enfants de la France, dont les ancêtres sont morts pour ce pays, apprenez à reconnaître les faux bons samaritains, et à les fuir. 

mardi 27 juin 2023

République islamique


Bon... 

Vous pouvez jouer à la baballe voilées si vous le souhaitez.... 

Mais pas en équipe de France hein !!! 

En équipe de France il faudra attendre encore un peu... 

Pas trop longtemps, gardez espoir c'est en bonne voie... 

samedi 24 juin 2023

Un p'tit tour et puis s'en va


.                                   Ma médaille ! 


C'est un gros malentendu. Une bévue. 

Quand je pense qu'il n'aurait suffit que d'une remise de deux ou trois médailles pour la prise de Bakhmout, d'une bonne tape amicale sur l'épaule du mercenaire pour éviter tout ce cirque...

Il a manqué de tact Vladimir sur ce coup-là : ça compte les médailles, surtout en Russie...

🙄

jeudi 22 juin 2023

Implacable sécheresse




De mémoire de cigales on avait jamais connu ça. À tel point qu'une réunion de crise a été décidée avec les lézards, qui eux non plus n'en mènent pas large. 

On plaisante on plaisante... 

Mais il ne faut pas plaisanter avec le réchauffement climatique. Il se dit que les glaciers de l'Himalaya fondent à la vitesse grand "V".

Alors moi c'est plus trop dans mes cordes, mais si l'un (ou l'une) de mes commentateurs pouvait aller faire un petit trek au Népal pour vérifier la chose, je lui en serais infiniment reconnaissant.

Sur ce je m'en vais enfiler un pull... 

mardi 20 juin 2023

Aphorisme diurne et désabusé


C'est bizarre mais le type là, celui qui a agressé une mamie et sa petite fille à Bordeaux, j'ai l'impression de ne voir que lui dans nos publicités... 

À vrai dire il n'y en a que pour lui on dirait, il est partout, incontournable, avec sa compagne blanche, radieuse, toute épanouie... 

Pas envie de m'identifier à ça... 

samedi 17 juin 2023

Sont pas tous comme ça...




Jean Giono avait une vision sombre de l'humanité. Qu'on en juge :


Alors, pour en revenir à ces gars, ces choses contenues de leur désir et de leur amour, ça se changeait en méchancetés contre les gens et les bêtes. Ils étaient là, avec leur barbes comme de la mousse, avec leur gestes habitués à l'espace de l'air et qui étaient plus larges que les nôtres. Le Boniface avait apporté dans la poche de sa veste de velours cette petite colombe des bois. Il s'était mis dans la tête, là-haut, de l'apprivoiser, et comme chaque fois qu'il la lâchait elle jaillissait dans la cabane, renversait la chandelle et volait comme une folle contre le mouchoir de la fenêtre, il lui avait cassé une épaule.

 Oui.

 Vous voyez ça ?

 C'était déjà pas mal ; et il avait fait ça à jeun, de son libre propos, avec ses grosses mains qui sont comme des feuilles de bardane. Oui, il avait serré l'oiseau gris dans sa grosse main et il avait tordu l'aile jusqu'à entendre craquer les os. Que voulez-vous?...

Donc, elle était là, la pauvre bestiole, toute estropiée, à traîner son aile comme un poids mort ; elle était là, avec cette chose morte qui lui pesait. Comme ça, il lui avait enlevé d'un seul coup tout le ciel, tout le bon d'aller dans le vent à la vitesse de l'air. Elle était là, à se traîner sur la table, dans de la dégueulure de vin.

 Lui, étalé sur sa chaise avec son ventre plein qui débordait du pantalon, il riait. Il riait et il regardait cette pauvre petite chose. Il avait appesanti sa force sur ça, et d'une bulle de plume il en avait fait cette petite pelote toute gauche, qui boitillait contre les verres, qui était là à se traîner en gémissant. Quand elle s'éloignait de lui, il la giflait d'un revers de main, et il la renvoyait comme une balle au milieu du vin répandu. Et alors l'oiseau essayait d'ouvrir ses ailes, et la plaie de son épaule se déchirait, et il avait alors un long cri pour se plaindre, et il restait longtemps le bec ouvert, tout tremblant et la tête éperdue.

Jean Giono, Solitude de la pitié



vendredi 16 juin 2023

Retrouvailles




J'ai retrouvé mon galurin, perdu dans le ruisseau voilà un mois, sorte de Panama de Prisunic, qui faisait illusion sur mon crâne dégarni. 

Alors forcément, après tant de jours passés sous les averses et la grêle, il a perdu beaucoup de sa superbe. 

Qu'importe : une fois séché au soleil implacable de "S", je ne doute pas qu'il ne me rende encore et longtemps de bons et loyaux services. 

mardi 13 juin 2023

Parlez-moi d'amour





Ainsi donc, quand on tente de trucider des bébés dans leur poussette, à coups de couteau, en France, c'est tout ce que l'on trouve à chanter... Parlez-moi d'amour... 

Pourtant je me souviens d'un chant, qui m'aurait semblé plus adapté à Annecy, et que j'aurais gueulé pour couvrir la voix de cette pétase si j'avais été sur place. 

C'est un chant, le nôtre, d'avant les marches blanches, dont les Français devraient se remémorer les paroles :

Entendez-vous dans les campagnes

Mugir ces féroces soldats

Ils viennent jusque dans vos bras

Égorger vos fils et vos compagnes

Aux armes citoyens, formez vos bataillons

Marchons,  marchons

Qu'un sang impur abreuve nos sillons, sillons

Ils sont passés par Annecy, ils passeront chez vous si ce n'est déjà fait, et plus personne pour chanter la Marseillaise : tous en tee-shirts blancs avec des nounours.

Enculés... 

Tropicalisation

 



C'est tout de même une chose pas banale que de vider une maison qui fut la vôtre durant toute votre jeunesse, celle que vos parents avaient choisie pour nous y regarder grandir, celle que mon père occupait encore il y a quelques semaines. C'est pourtant ce que nous avons fait ma sœur et moi, son mari et mon frère aîné, durant près de deux semaines. Dans ces moments là il ne faut pas trop tergiverser :

- tu veux ça ? 

- ah non, merci bien ; déchetterie. 

Ce fut un peu harassant mais c'est fini. Bientôt nous passerons devant mais ça ne sera plus chez nous. Nous lui avons donné une nouvelle jeunesse pour la rendre plus attrayante. Depuis elle fait le trottoir en attendant le client : c'est 300 l'amour. 

Nous verrons bien si c'est une gagneuse... 

De retour à "S". 

Il se passe cette année un phénomène étrange et inédit, une sorte de tropicalisation que l'Italie connaît aussi. Il ne pleut pas énormément mais régulièrement, le tout dans une chaleur qui frôle les 30 degrés. Il en resulte une évaporation et une moiteur inhabituelles pour la région. Des bancs de brume descendent des collines, dévalent dans les vallons, dissipent les contours. Pour un peu je pourrais me croire revenu au temps où j'escaladais la montagne Pelée par la rivière Blanche, du côté de Saint-Pierre. Il y a dans un recoin de cette montagne un endroit que l'on nomme "l'Eden". Il est continuellement ennuagé. Les fougères arborescentes, toute la végétation, s'y trouvent comme sous un perpétuel brumisateur, et en profitent démesurément.

Ici à "S", ne manque plus que que le chant de quelques oiseaux exotiques pour que je parte à la recherche du canal des Esclaves. 

Les petits plants de vigne que j'ai mis en terre voici un mois semblent se plaire ici. Il faut dire que c'est un peu comme s'ils retrouvaient leur terre natale. 

Ce ne sont pas n'importe quels plants de vigne. Il s'agit ici de la vigne "fraise", ou "Fragola Nera", dont le raisin a le goût des fraises des bois. Jusqu'au milieu des années trente il était très répandu dans le sud de la France et en Corse, apprécié pour sa résistance aux maladies et son rendement. Mais les autorités sanitaires de l'époque l'accusèrent de donner un vin qui rendait fou. L'arrachage fut décidé et ordonné. Ce fut fait dans le midi où il n'en reste quasiment plus. Mais en Corse..., en Corse... 

Les miens c'est fiston qui me les a ramenés de l'île de Beauté, sous la forme de petits bâtonnets à l'apparence de bois mort. Je les ai mis à bouturer dans ce que nous appelons notre salon chinois, orientés vers le soleil, eau fraîche, changée tous les jours. Et ça a marché ! Une vigne voyageuse en somme : Calvi-Paris, Paris-Montélimar. 

Il y a aussi à "S" deux arbustes qui semblent apprécier l'original climat de cette année, deux eucalyptus plantés par fiston. Ma belle et moi les appelons les "ouistitis", ou fiston et fiston. Sous un certain angle ils semblent s'enlacer, se murmurer des blagues, des confidences. Il n'y a qu'une bourrasque de vent pour, très provisoirement, les séparer. 

Voilà...

J'ai un peu l'impression d'être dans le "Paradou" de Zola, et c'est très bien ainsi. 


mercredi 24 mai 2023

Pauvres vaches...



La Cour des Comptes (mais on pourrait abréger son intitulé), qui n'avait sans doute rien de mieux à faire, vient de nous pondre un rapport dans lequel elle préconise de réduire le cheptel bovin français, et ce afin de limiter les émissions de gaz à effet de serre que produiraient ces braves bestioles, mettant en péril la planète au moment de leur digestion, à l'ombre des pommiers normands. Au passage elle me demande de réduire ma consommation de barbaque, crue ou en civet, ce qui, en ce qui me concerne, signifierait de passer de 5 kilos par semaine à.... 500g...

Passons...

Mais je veux demander à ces incapables, outre qu'ils mettraient en danger toute une filière si d'aventure on venait à les suivre, qui pollue le plus ?

Ça ? 

Voir ICI.

Ça ? 

SUR LE SUJET

Ou ça ? 


La Cour des Comptes vient de rejoindre la cohorte déjà longue de ceux qui nous prennent pour des cons.