Ainsi le roi Charles III d'Angleterre aura été reçu en grande pompe par notre monarque en CDD à nous.
Pour Lui rien n'aura été trop beau, jusqu'à ce dîner à Versailles avec invités triés sur le volet.
Et déjà on entend les grincheux, les jaloux, les aigris, affirmer que tout cela va nous coûter un pognon de dingue et que c'est nous qui payons, que c'est faire peu de cas de la misère ambiante...
Ben j'espère bien mon n'veu ! J'espère que nous avons encore les moyens de payer une boutanche de pinard et un gueuleton à nos amis brexiteux ! Et puis tout ça, un peu comme le Tour-de-France, ça fait de belles images qui font le tour du monde. Déjà dans l'Ohio on économise pour s'offrir un billet pour Paname, aller voir ce palais où se croisèrent un soir Mick Jagger, Hugh Grant et Jack Lang...
Des économies sont sans doute nécessaires, et nous savons d'ailleurs où en faire.
Mais c'est un autre débat...
Selon le ministre de l'Intérieur, « 30 000 à 40 000 supporters anglais se sont retrouvés au Stade de France, soit sans billet soit avec des billets falsifiés ». De plus, « 70 % de faux billets ont passé le premier filtrage », précise-t-il.
Conclusion pour Gérald Darmanin : « Oui, il y a des gens qui, apparemment, pourraient être issus de l'immigration. Mais il y a eu beaucoup de Kévin et de Mattéo, si je peux me permettre. » Une manière pour le ministre de chasser l'explication « identitaire », qui lui paraît « très erronée ».
La France « n’accueillera pas de migrants » venus de l’île italienne de Lampedusa, sujette depuis plusieurs jours à un afflux important de migrants, a déclaré mardi 19 septembre, sur TF1, le ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin, affichant la « position de fermeté » du gouvernement en la matière.
Voilà... Ça sera tout pour aujourd'hui...
Et peut-être à bientôt.
Figure-toi que ce matin j'ai pris un train qui m'éloigne de toi à 300 K/h. Tu ne peux pas comprendre ma belle... tu n'imagines pas où je vais...si vite... Mais, demain, quand tu descendras sur la terrasse, il n'y aura plus rien. J'ai rangé la table en plastoque, les chaises qui vont avec, là où tu sais. Inutile de sauter sur le muret, je n'ai pas fait de festin pour cette dernière soirée : il n'y a rien en bas non plus.
Je te confie ma maison. Si tu pouvais en chasser le blaireau qui fait des trous de mines sur le terrain, menace mes vignes, alors je te promets que dans un an, peut-être moins, tu auras droit encore à mes caresses, et à mes os.
Et quand bien même...
Tu feras bien comme tu pourras...
Je t'embrasse ma Lilye.
- l'amour n'a rien à voir avec le cœur, cet organe répugnant, sorte de pompe gorgée de sang. L'amour serre d'abord les poumons. On ne devrait pas dire «j'ai le cœur brisé» mais «j'ai les poumons étouffés». Le poumon est l'organe le plus romantique : tous les amants attrapent la tuberculose ; ce n'est pas un hasard si c'est de cette maladie que Tchekhov, D. H. Lawrence, Frédéric Chopin, George Orwell et sainte Thérèse de Lisieux sont morts ; quant à Camus, Moravia, Boudard, Selby, Marie Bashkirtseff et Katherine Mansfield, auraient-il écrit les mêmes livres sans cette affection ? En outre, que l'on sache, la Dame aux Camélias n'est pas décédée d'un infarctus du myocarde ; cette punition est réservée aux arrivistes stressés, pas aux sentimentaux éperdus.
Octave planait et parlait tout seul:
- Tout le monde a au fond de lui un chagrin d'amour qui sommeille. Tout cœur qui n'est pas brisé n'est pas un cœur. Les poumons attendent la tuberculose pour sentir qu'ils existent. Je suis votre professeur d'éducation phtisique. Il faut avoir un nénuphar dans la cage thoracique, comme Chloé dans "l'Écume des jours" ou madame Chauchat dans "La montagne magique". J'aimais te regarder dormir, même quand tu faisais semblant, quand je rentrais tard, bourré, je comptais tes cils, parfois il me semblait que tu me souriais. Un homme amoureux, c'est quelqu'un qui aime regarder sa femme dormir, et, de temps à autre, jouir. Sophie, m'entends-tu à des milliers de kilomètres de distance comme dans les pubs SFR ? Pourquoi faut-il que les gens s'en aillent pour qu'on s'aperçoive qu'on les aimait ? Ne vois-tu pas que tout ce que je te demandais c'était de me faire juste un peu souffrir, comme au début, d'une embellie pulmonaire?
Frédéric Beigbeder, "99 francs".
En gros ça se résume à ça :
Et j'avoue que je commence à en avoir un peu marre de tout ce bleu...
Un peu comme l'émir de la chanson, qui voulait voir pousser l'gazon, j'aimerais voir de gros nuages bien lourds, tomber la pluie quarante jours quarante nuits....
Météo-France me dit "va te faire brosser"....
À moi, le chrétien de culture et de baptême, qui n'a jamais lu l'Ancien ou le Nouveau Testament, on voudrait m'expliquer sur les plateaux-télé le sens de la sourate numéro tant du Coran ?
Allez vous faire foutre !!!
Je ne sais si comme moi vous êtes tombés ces jours-ci sur CETTE PUBLICITÉ.
Ce n'est que de la pub évidemment, et l'on sait l'indigence des messages publicitaires, le cynisme des annonceurs.
Mais quand même, quand même...
Qui aurait pu imaginer qu'un jour on en viendrait à comparer un steak-haché à un bijou de chez Cartier ?
Mine de rien cette pub illustre assez bien notre dégringolade.
On est plus très loin de "Soleil Vert"...
Cela fera bientôt trois mois que je suis à "S", où je vis pour ainsi dire comme un ermite. Des amis sont bien venus me rendre visite, très vite passés trop vite repartis. Ma belle aussi, m'aura accompagné durant quelques semaines. Mais ma belle a des obligations parisiennes que je n'ai plus.
Une commentatrice de ce blog, (Mildred pour ne pas la nommer), m'exhortait d'écrire un nouveau billet. Le voici.
Mais comment parler du silence et de la solitude ? Ça ne me semble pas chose facile.
Vous parler encore une fois de Lilye, de ses visites aussi exubérantes qu'intéressées ? Ou bien de ce renard, si peu farouche et très curieux, qui un soir sur deux s'approche à quelques mètres de notre terrasse, s'assoit sur son séant, et me regarde de longues minutes comme si j'étais un intrus.
Le silence et la solitude...
Quand, sur la petite route qui surplombe la terrasse, passent dans la journée trois voitures, nous disons "il y a eu un fort trafic aujourd'hui...".
L'autre matin, alors qu'un vent fort se levait, j'ai assisté à un spectacle peu banal : au-dessus de "S" une dizaine de vautours-fauve se livraient à une chorégraphie fantastique, un ballet aérien. C'est majestueux le vol du vautour. Sans un battement d'ailes il se laisse porter par les courants ascendants, en décrivant des cercles, à la façon d'un cerf-volant. Au début on distingue parfaitement les extrémités dentelées de ses ailes, son plumage. Et puis il monte, monte, jusqu'à tutoyer les nuages, devenir un point à peine perceptible. Soudain, dans un choix dont lui seul connaît les motivations, toujours sans un battement d'ailes, il fond sans dévier dans une direction et disparaît à l'horizon.
À "S", via un Wifi aléatoire, me parviennent les rumeurs du monde ("les restes du monde...", comme on disait dans une émission populaire du Canal+ de la grande époque) toujours aussi déprimantes.
Et les journées s'écoulent, toutes semblables entre elles, sinon l'ensoleillement qui devient de plus en plus parcimonieux, les nuits plus fraîches (et de cela je ne me plaindrai pas...).
On s'habitue finalement assez bien au silence et à la solitude, je puis en témoigner. Mais, parfois, je suis tenté de regarder les horaires de train pour Paris...