Arte (Arte c'est très fréquemment le bon choix quand on a pas Netflix) avait programmé hier soir "Les Innocentes", un film d'Anne Fontaine (à ne pas confondre avec Brigitte, c'est pas tout à fait le même genre). Peut-être y avait-il malice de la part de cette chaîne, en ces temps d'invasion de l'Ukraine, à rediffuser un film qui évoque la brutalité des soldats soviétiques, en 1945, au moment de la "Libération" de la Pologne. Les libérateurs se sont souvent comportés en soudards.
Durant cet hiver 45 donc, les troupes soviétiques avancent vers Varsovie. Sur leur chemin une partie d'entre elles fera une halte dans un couvent de Bénédictines. Ces dernières seront particulièrement malmenées, brutalisées.
Dans le village voisin, la Croix-Rouge a installé un hôpital de fortune. Mathilde, jeune médecin, y assiste Samuel : les blessés de guerre affluent sans discontinuer.
Neuf mois plus tard, au couvent, il devient difficile de cacher les ventres ronds sous la robe de bure. Les premières douleurs apparaissent, on tombe dans les pommes au moment des vêpres, on perd les eaux dans la cuisine : le couvent ne va plus tarder à se transformer en une vaste nurserie. La mère supérieure a bien sa petite idée pour faire oublier la virginité perdue de ses sœurs, mais disons-le tout de suite, elle n'est pas très chrétienne...
Mathilde et Samuel vont devoir relever le défi d'un baby-boom là où on l'attendait le moins.
Film très réussi qui aurait mérité les différentes récompenses pour lesquelles il avait été nommé.
À noter que le scénario est tiré d'un fait historique authentique et vérifié.
J'ai vu ça, et en effet j'ai été surprise par le sujet. Et je me suis aussitôt demandé à qui, dans mon entourage, je pourrais bien recommander de regarder un tel film ? L'aridité du sujet les rebuterait sans doute tous. Mais vous en avez très bien parlé. A noter ce détail, que l'hôpital de fortune dont il s'agit, avait été installé par la Croix-Rouge française.
RépondreSupprimerPour ne rien vous cacher, cela m'a beaucoup changé des différents Belmondo de ces dernier soirs qui aident mieux à trouver le sommeil tout de même !
Croix-Rouge française c'est exact.
SupprimerEt c'est également vrai que le sujet est aride : la religion, l'innocence, confrontés au mal...
Ça devait être le pied pour ces soudards de tomber sur une nichée de vierges comme leur propre religion leur avait prédit et enchanté leurs rêves d'adolescents...
RépondreSupprimerLà vous avancez peut être un vite dans vos hypothèses, vous supposez:
Supprimer1- Que les nonnes étaient (toutes?) vierges.
2- Que les soldats soviétiques étaient musulmans (Tchétchènes?) et pas Orthodoxes ou simplement athées.
J'allais le dire...
Supprimer"Violées" vous fait peur ? Ou vous semble aller de soi ?
RépondreSupprimerIl vaut mieux lire l'articulet de Wikipédia consacré à ce film plutôt que votre "billet" mièvre et décourageant.
« la foi, c'est vingt-quatre heures de doutes et une minute d'espérance »
J'ai encore le choix des mots non ?
SupprimerBillet mièvre et décourageant... Pfffff... 🙄
SupprimerDites-moi Léon à ce propos, où pourrions-nous vous lire ? Vous tenez un blog quelque part ?
Supprimer« Vous tenez un blog quelque part ? »
SupprimerLéon est un genre de blogochancre mou : est-ce que vous songeriez à demander à un chancre s'il a lui-même des couilles, sous prétexte qu'il s'accroche à celles des autres ?
Soyez raisonnable, mon p'tit vieux !
Il est parfois soupe-au-lait mais sait aussi se montrer aimable... Un peu bipolaire peut-être...
SupprimerComme vous le suggère le Prout Prout en bâtiment vous disposez d'une fonction "supprimer le commentaire" - qui est d'ailleurs l'ultime source d'érection du Péteux en question. Utilisez-la !
SupprimerC'est pas mon genre Léon, c'est pas mon genre...
SupprimerJ'ai envisagé un temps de modérer les commentaires mais ça non plus ce n'est pas mon genre. Je déteste la censure et, contrairement à ce que vous semblez penser, je n'ai pas peur des mots.
En fait Léon je vous vois comme un ancien (pourquoi ancien ?) prof qui aurait eu un niveau d'exigence très élevé pour ses élèves ; ou Léon un ami qui vous veut du bien... 😉
SupprimerNon, Fredi, vous n'avez pas mérité que deux de vos plus brillants commentateurs en viennent à s'invectiver comme des satrapes, sur un mode où malheureusement la méchanceté le disputait à la vulgarité.
RépondreSupprimerTirez donc le rideau sur ces "Innocentes", que nous puissions nous retrouver - avec Didier et Léon, revenus à la raison et tels que nous les appréciions - dans ce "dernier salon où l'on cause" que nous n'aurions jamais dû avoir à quitter.
C'est gentil Mildred, mais je crois que je vais mettre sur "pause" quelques jours...
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