... à tous !
Et tout particulièrement aux amis de "Demain à l'Aurore".
Et planquez vos carrosses !
Voilà... ça c'est fait...
... à tous !
Et tout particulièrement aux amis de "Demain à l'Aurore".
Et planquez vos carrosses !
Voilà... ça c'est fait...
Si, chez nous (jamais nous devrions avoir honte de prononcer ou d'écrire ce "chez nous", jamais nous devrions y renoncer), on ne peut plus rien dire ou écrire, alors il faut nous le dire une bonne fois pour toute.
Ainsi, au pays de Voltaire et de "Droit de réponse" de Michel Polac (raccourci hasardeux j’en conviens), il serait interdit à un romancier, dont la matière première est la prospective, et à un philosophe, dont la matière première est de penser le monde, de dialoguer ensemble de l'avenir de nôtre pays (cf supra).
Un gugusse, dont je renonce à savoir comment s'orthographie son nom tant il m'est étranger, ambassadeur chez nous d'une religion très à cheval sur les libertés comme chacun sait, vous poursuivra en justice.
Qu'a-t-il dit Michel ?
Ceci :
"Le souhait de la population française de souche, comme on dit, ce n'est pas que les musulmans s'assimilent, mais qu'ils cessent de les voler et de les agresser. Ou bien, autre solution, qu'ils s'en aillent", y affirme Michel Houellebecq.
Il prédit également des futurs "Bataclan à l'envers" à l'égard des musulmans, en référence aux attentats djihadistes du 13 novembre 2015. SOURCE
Rien de plus ni de moins finalement, que ce qu'il décrivait ou anticipait dans son mémorable roman "Soumission".
Rien de plus ni de moins, de ce que pensent ou disent nombre de politiques, en "off".
Mais nous, nous n'aurions plus le droit, écrivain, simple citoyen ou philosophe, de décrire notre réel sans risquer les foudres de la 17ème ?
Je pense aussi à ce pauvre Jean-Claude Dassier qui, se pensant sur une antenne libre, CNEWS, vient de se voir désavoué par sa chaîne pour avoir osé dire que les « musulmans, ils s’en foutent de la République, ils ne savent pas même pas ce que le mot veut dire ». Peut-être est-ce faux, peut-être est-ce vrai, ça mérite débat, en aucun cas l'opprobre, en aucun cas la censure et les remontrances de ce qui remplace aujourd'hui le CSA, organe de surveillance indigne d'une démocratie.
Aucun sujet, aucun, ne devrait être interdit de débat.
Ou alors cela signifie que nous sommes dans un autre pays que la France, que des gugusses ont décidé de nous castrer une bonne fois pour toute.
Sommes-nous prêts à l'accepter ?
À JE qui ne sait sur Google où trouver le vrai message de Noël :
Joyeux Noël à tous !
Panique chez les passionnés du Scrabble. Ce jeudi, plusieurs sites d’informations affirment qu’au moins 400 mots seront bientôt interdits du nouveau lexique de référence du jeu de société. La raison ? Ceux-ci sont jugés trop offensants par Mattel, la société américaine fabriquant le jeu. De quoi hérisser le poil des centaines de milliers de joueurs francophones qui espéraient faire « mot compte triple » avec quelques gros mots.
[...]
Parmi les mots touchés, L’Express cite « asiate », « boche », « chicano », « enculeur », « femmelette », « gogole », « goudou », « gouine », « lopette », « nabot », « nègre », « pédé », « poufiasse », « romano », « schleu », « sidaïque », « tafiole », « tantouse », « tarlouze » ou « travelo ». Le comité de rédaction de l’ODS a en revanche obtenu le maintien des mots « enculé », « grognasse » et « salope ».
Moi j'ai toujours trouvé que dans ce jeu il y avait trop de consonnes et pas assez de voyelles, mais c'est une autre histoire...
Mais comment allons nous faire sans le si charmant "goudou", longtemps revendiqué par les premières intéressées ? Le remplacer par quoi ? Pas par "gouine", lui aussi prohibé...
Et qui ne connaît pas dans son entourage une "poufiasse", espère assez répandue, une "tafiole", dites-moi... Et quoi de plus parlant que "travelo" ? Trans ?
Tous ces mots continueront d'exister dans les dictionnaires de référence, seul le dictionnaire spécifique au Scrabble les en expurgera. Mais en famille bien sûr, personne n'est obligé de respecter ces nouvelles règles, dès lors que ces mots, tirés de notre très riche argot pour l'essentiel, restent dans le Larousse ou le Robert. Mais dans les compétitions vous ne pourrez plus utiliser "bicot" qui pourtant, avant de désigner péjorativement un habitant d'Afrique du nord, est le petit de la chèvre.
Le wokisme est un assèchement.
Le western est un genre cinématographique qui me convient. Pas trop fatigant pour les neurones, c'est les grands espaces à portée de canapé. Souvent l'action se déroule à côté de ce gros caillou, que je n'ai toujours pas localisé, mais il semble qu'il n'y en ait qu'un seul comme celui-là aux États-Unis. Il faut aussi impérativement que la frontière mexicaine ne soit pas trop éloignée : dans le cas où ça tournerait vinaigre, il faut pouvoir aller se réfugier fissa chez les femmes à la peau brune, là où l'on fera son deuil du whisky, où l'on se rabattra sur la tequila, à l'ombre d'un sombrero... Qu'importe : ça vaut toujours mieux que de croupir en centrale.
Généralement, quand je regarde un western, je profite d'une séance de pan-pan pour aller faire pi-pi. Comme elles sont souvent interminables, ça ne nuit pas à la compréhension du scénario. Les longues chevauchées où l'on éreinte les montures sont idéales elles aussi pour ce genre de "break". Mais je m'égare...
Hier soir Arte proposait un très vieux western (1947), "La Poursuite Infernale", de John Ford avec Henri Fonda. Il avait tous les attributs du genre : assassinats, vol de bétail, le pire et le meilleur des femmes (et des hommes, soyons justes), vengeance, étude sociologique d'une petite ville du Far-West aux origines irlandaises etc... Mais avec un supplément d'humour bienvenu. Un exemple ?
À un moment Henri Fonda, accoudé au comptoir, demande au serveur :
- et toi Bill (ou Joe, je sais plus), t'as déjà été amoureux ?
- moi ??? Nan... j'ai toujours été barman...
Voilà...
J'ai vraiment passé un bon moment...
C'est la nouvelle insolite du jour :
Un octogénaire a été opéré dans la soirée de ce samedi après s’être présenté aux urgences en expliquant qu’un engin de la Première guerre mondiale était coincé dans son anatomie.
[...]
L’hôpital en partie évacué
L’octogénaire a assuré aux soignants que l’obus était démilitarisé. Ces derniers ont cependant voulu s’assurer de ces propos en appelant des démineurs. Pendant ce temps, la direction de l’hôpital a supervisé “l’organisation d’une évacuation partielle de l’établissement vers le hall principal, notamment la partie pédiatrie, et le confinement des services les plus éloignés, avec l’aide de la sécurité et des pompiers sur place”, détaille le quotidien.
Pendant “quelques heures”, des patients ont également été détournés vers d’autres hôpitaux, indique le journal. Seuls les services gynécologie et maternité ont fonctionné quasi normalement. Une tente était installée avec le patient à l’intérieur.
Une scène étonnante, confirmée à demi-mot par la direction de l’hôpital. Contactée par Nice-Matin, elle confirme, “un événement survenu de 21h à 23h30 samedi soir qui a nécessité l’intervention des démineurs, l’évacuation des urgences adultes et pédiatriques ainsi que la réorientation du flux d’urgence.”
Quand je pense que nous sommes voisins et que je ne sais même pas à quel numéro il habite... C'est dommage, j'aurais bien aimé tailler la bavette avec Lui, parler philosophie, de la vie après la mort, de l'éternité, tout ça... Si ça se trouve il fait la queue dans la même boulangerie que moi, partage les mêmes terrasses de bistrots, et je ne sais pas à quoi il ressemble...
C'est pas grave. Tôt ou tard, fatalement, on finira bien par se rencontrer Lui et moi. On apprendra à se connaître...
Bon...
Ce n'est pas Waterloo non plus...
J'adore ce thème, qui dit tout d'un match de foot et de son issue en quelques notes :
C'est un article de Marianne intitulé " Et si les punks avaient gagné ?" qui m'a fait repenser à eux. Eux, c'étaient Caroline et François, que j'ai côtoyés vers la fin de mes années lycéennes, du côté de Pithiviers. Nous nous étions connus au bahut, j'avais 16 ans et eux la vingtaine ; j'étais le petit, ils étaient les grands. Ils m'aimaient bien, me toléraient dans leur cercle. Ils étaient toxicos.
Parfois j'enfourchais ma bleue pour leur rendre visite.
Chez eux, qui n'était probablement pas chez eux, c'était une petite maison à l'abandon, dans un hameau paumé entre Beauce et Gâtinais. On y entrait par une porte de fer forgé qui ne fermait plus. Là, un chemin étroit, envahi de ronces, de matériel agricole rouillé, sinuait jusqu'à la demeure. Je me souviens d'un tricycle rouge, incongru, dans un bosquet d'orties. En franchissant la porte on tombait sur le salon. Au fond il y avait une grande fenêtre par où entrait la lumière du sud. Elle donnait sur un jardin tout aussi délaissé où n'en finissaient pas de mourir des fruitiers méconnaissables. Dans ce salon régnaient le désordre et la crasse, cendriers débordant, vaisselle jamais faite, vêtements éparpillés un peu partout. J'étais à la fois fasciné et écœuré par cet environnement. Ainsi des gens pouvaient vivre de cette façon ? C'était donc ça la liberté ?
- Tu veux un café ? C'est du Nes, ça te va ? François fait la sieste.
"La sieste à heure fix", pensais-je...
Elle lavait sommairement une tasse et moi je m'asseyais sur un tabouret graisseux. Avant de m'enfuir, ma tasse à peine finie. Mais je savais que je reviendrai, attiré par le sordide, conscient d'avoir sous les yeux un exemple de mode de vie exceptionnel, dans l'air du temps de cette fin de seventies. Jamais pour autant ils n'en ont profité pour me proposer de partager leurs expériences, et de cela je leur suis infiniment reconnaissant. J'étais le petit...
Un jour j'ai une nouvelle fois franchi leur porte. Il y avait de la musique en cet après-midi. Mais quelque chose n'allait pas. "Tubular Bells" semblait rayé, revenait sans arrêt à la même plage sans que personne ne s'en soucie. Dans le salon les volets étaient clos. A gauche, sur une paillasse à même le sol, ils dormaient profondément. De nouveau je me suis enfui, me promettant de ne plus jamais revenir.
J'ai revu Caroline quelques semaines plus tard. Elle n'allait pas bien.
- ça va ?
- François est mort.
Un soir elle s'était couchée à ses côtés, et au matin il était froid, ne bougeait plus. Son futur s'était arrêté là.
Ça l'a réveillée Caroline. Plus jamais elle n'a touché à "ça", est devenue "clean". Elle a laissé tomber la maison, s'est trouvé des petits boulots sur les marchés. S'est même offert le luxe, quelques années plus tard, d'ouvrir une boutique de fringues en franchise. Mais de vie de "couple" elle n'en a plus jamais eu, d'enfants encore moins ;
son "no future à elle".
La fin de la mondialisation malheureuse, on aimerait y croire. À court ou moyen terme, je ne la vois pas venir. Mais puisse-t-il avoir raison.
Image cliquable pour une meilleure lecture (source Valeurs Actuelles) :
Voilà, ça s'est passé comme ça : ma belle est entrée dans mon espace vital (le secret des couples qui durent, sachez-le, c'est d'avoir chacun son espace vital). Elle m'a dit non pas d'aller siffler là-haut sur la colline, mais que ce soir elle voulait voir jouer Kylian Mbappé en quart de finale. "Tu comprends, m'a-t-elle dit, il a de beaux mollets et la bonhomie d'Henri Salvador ; je l'aime".
Moi je ne suis pas trop foot. La dernière fois que j'ai regardé une coupe du monde c'était à "S", avec "P", en 98. Nous étions descendus de nos collines pour rejoindre la liesse populaire dans un bar de "V" (je sais bedeau, je sais...).
Bon...
Va pour les quarts de finale. Mais regarder un tel événement sur mon vieux Triniton Sony, c'est prendre le risque de louper un hors-jeu, une touche, de ne pas voir le tir d'un corner. Quant aux arbitres n'en parlons pas : d'eux on entend que les coups de sifflet... Déjà quand je tombe sur un débat politique, les orateurs de l'extrême gauche comme ceux de l'extrême droite sont tellement relégués dans les marges que l'on a envie d'élargir l'écran du pouce et de l'index comme on le ferait sur son smartphone pour vérifier qui cause...
M'enfin pourvu qu'il y ait des gros plans sur les mollets de Kylian ça devrait suffire au bonheur de ma belle, le reste somme toute est très secondaire...
les scandales de mœurs dans l'Église ont frappé des prêtres, ils touchent à présent des évêques.
[...]
Ce sujet suscitera chez certains un soupir de lassitude. Cela fait plusieurs années maintenant que l'actualité de l'Église baigne dans ces eaux saumâtres.
"Eaux saumâtres", c'est bien ça...
Pauvre Église de France, elle a de bien mauvais serviteurs... Elle n'en finit pas de patauger dans ce marécage glauque. Son règne se termine de la façon la plus pitoyable, la plus misérable. 1500 ans d'histoire pour en arriver là... Les civilisations meurent dans la débâcle il faut croire...
Si l'on veut se reconforter, on se dira que bientôt les enfants ne se feront plus abuser par le curé ou l'évêque, en allant à confesse ou au catéchisme ; ils le seront par l'imam en allant à la madrassa réciter les versets du Coran...
La relève est assurée.