samedi 11 juin 2022

Un Chabrol sinon rien



 

Je me souviens d'un temps où, consultant mon programme tivi, je me disais "tiens, chouette, ce soir un Chabrol". Il se trouve que ces jours-ci, sur une chaîne périphérique de la TNT, il y en avait deux de programmés. Chouette ! Deux Chabrol de moi inconnus ! J'allais me régaler, goûter des mets surfins...

Le premier s'intitulait "L'ivresse du pouvoir", avec entre autres l'inexplicablement adulée Isabelle Huppert, et, dans ce casting farfelu, j'ose à peine l'écrire sur ce blog, un dénommé Patrick Bruel, aussi bon acteur qu'il n'est chanteur. Comprenez-moi : j'ai zappé au bout de moins de 15 minutes. L'autre Chabrol, mais j'étais devenu méfiant, c'était hier soir : "Bellamy", avec notre monument national (c'est vrai qu'il avait déjà pris quelques kilos...) Gérard Depardieu dans le rôle d'un commissaire sur le retour. Là encore quel naufrage : indigence du scénario, des dialogues, de la mise en images, à peine du niveau d'un téléfilm de France Télévisions un samedi soir, c'est vous dire... Avec une propension à singer le Maigret de Simenon...

Du coup je me suis mis à me remémorer et reconsidérer la filmographie de Claude Chabrol pour en arriver à cette interrogation : Et si ce que j'avais hier adoré n'était au fond qu'une suite de mauvais téléfilms ? Quoi sauver dans l'œuvre de Claude Chabrol ?

Lisant ici ou là sur Internet quelques critiques plutôt élogieuses sur ce dernier film (Bellamy donc), j'en viens à me demander si ce n'est pas moi qui, avec le temps, fait preuve d'une trop grande intransigeance.

7 commentaires:

  1. J'aime beaucoup ce que vous écrivez. Continuez !
    Vlad l'Enfumeur

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    1. Vous êtes sûr ? 🙄🤔
      M'enfin merci quand même !

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    2. Vlad sévit aussi chez Pangloss...
      Il est partout.

      (bedeau)

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    3. problème de connexion avec mon compte ?

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    4. Ben non apparemment... 😁

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  2. Intransigeant ? Mais non ! Vous devenez simplement sage et lucide. Car Chabrol, à deux ou trois exceptions près, a toujours été un cinéaste oscillant entre le mauvais et le tout juste passable. Tout comme Truffaut, du reste.

    (Et je préfère ne rien dire de Godard…)

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  3. Là c'était carrément du très mauvais...

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Lâchez-vous ! Mais en gens bien élevés tout de même...