vendredi 29 avril 2022

Note de service


Je viens de rajouter dans ma blogoliste un nouveau site : "les Envahis". 

J'aurais dû le faire depuis longtemps...

Bonne lecture ! 

mercredi 27 avril 2022

Les squatteurs


Il faut comprendre pourquoi les squatteurs d'en bas ne seront jamais inquiétés : ils sont protégés par les squatteurs d'en haut. 

samedi 23 avril 2022

Waiting For the Sun

 

 

La dernière fois


C'est la dernière fois. La dernière fois que l'on peut glisser un bulletin de vote "Le Pen", demain, jusqu'à 20 heures au plus tard. Après il sera "trop" tard. 

Quoi que vous puissiez penser de cette femme, de ses errements comme de ses maladresses, elle porte le nom de cette famille qui, depuis des décennies, nous alerte, nous décrit avec précision notre destin, celui du pays qui est le nôtre. 

C'est en forme d'hommage que nous devrions tous, comme je vais le faire, aller mettre demain un bulletin Marine Le Pen dans l'urne. 

En forme de gratitude. 

Fredi M. 

vendredi 22 avril 2022

Si haute soit la montagne

 

Les montagnes étaient notre salut car leur silence murmurait plus de réponses que toutes les inventions humaines.


 
Louis Meunier, "Si haute soit la montagne".


C'est un bien beau livre que je viens de refermer : "Si haute soit la montagne", de Louis Meunier.

C'est un recueil de neuf nouvelles qui ont pour cadre principal les montagnes d'Afghanistan. Certaines sont bouleversantes, troublantes, toutes profondément humaines et poétiques. Elles sont écrites dans un style que je qualifierais de "brut", dénudé de toutes fioritures, minéral comme les steppes ou les montagnes de l'Asie Centrale. Un style qui, s'il s'agissait d'art pictural, se rapprocherait des peintures que nos ancêtres préhistoriques nous ont laissé sur les grottes qu'ils habitaient.

Ma vie était simple, j'étais heureuse et ne manquais de rien, comblée par ce que la montagne m'offrait. Deux hivers et deux étés, j'ai sillonné mon territoire en écrivant mon existence comme une déambulation entre crêtes et forêts, jouissant de la solitude avec un bonheur chaque fois renouvelé. Au troisième hiver, je me suis soudain sentie seule. Un vide terrible s'est creusé à l'intérieur de mon ventre, comme s'il me manquait quelque chose pour être complètement. Moi si solitaire, je n'avais jamais rien éprouvé de tel. Une nuit de pleine lune, je me suis postée au sommet d'un piton rocheux et j'ai appelé. J'ai commencé par pousser une plainte timide, puis j'ai crié ma solitude avec de longs hurlements, déchirant l'air dans les quatre directions pour que le ciel m'entende. Les jours suivants, j'ai déposé mon odeur sur les rochers, puis j'ai attendu. J'ai attendu jusqu'à ce que la lune se réduise à un croissant minuscule, et enfin il est apparu. Le ciel avait entendu ma prière.

"Histoire d'amour", Si haute soit la montagne.

Amis blogueurs qui passez par ici, n'hésitez pas à vous procurer ce petit chef-d'œuvre : en ces temps méphitiques, l'air des montagnes ne pourra vous faire que du bien. 

Plus d'informations sur l'auteur ICI.

lundi 18 avril 2022

Boldini au Petit Palais

 



Hier ma belle et moi sommes allés voir l'exposition "Boldini" au Petit Palais. 

Boldini, contemporain de Proust qui l'admirait, nous décrit par ses peintures une époque aujourd'hui révolue, une époque d'avant la grande catastrophe, du désastre de 14, celle aussi de l'élégance et des mondanités. Est cité à un moment du parcours un article du Figaro de l'époque, hélas trop incomplet, où l'auteur dit que "Boldini est le peintre de nos névroses.

Quelles étaient ces névroses ? 

Nous ne le saurons pas.

J'aurais aimé en savoir plus des névroses de cette époque...

Peut-être étaient-elles celles d'une minorité de parisiens, courant les derniers salons à la mode, les fêtes les plus grandioses, voire les meilleures partouzes, le bon peuple faisant comme toujours, loin de ces frivolités de lui ignorées, "bouillir la marmite". La fête n'était certainement pas pour tout le monde, et elle n'allait pas tarder à prendre fin.

Dans l'une des salles de l'exposition on découvre, comme pour donner du corps à ce que nous venons de voir, les robes que portaient "ces belles dames du temps jadis". Et on les imagine très bien, rentrées à point d'heure, trempées de sueurs rances, se débarrasser de leur fardeau vestimentaire dans un "ouf" de soulagement.

Nous avons terminé la visite sous les colonnades du jardin de ce Petit Palais décidément magnifique. Et je me suis fait la réflexion que Boldini aurait pu nous peindre, ma belle et moi devant un verre de vin, dans ce décor luxueux. Sans chapeau claque et canne à pommeau, ou lourde robe et ombrelle, nous aurions fait malgré tout d'excellents modèles.

D'ailleurs qui sait ce qu'il se passe dans ces jardins, quand le musée est fermé et ses espaces privatisés, que la bonne société d'aujourd'hui s'y retrouve en oubliant les gilets-jaunes et autres sans-dents ? En dehors de quelques détails vestimentaires, tout a-t-il vraiment autant changé que du temps de Boldini ?















vendredi 15 avril 2022

Souveraineté populaire




Moi il y a une chose qui m'interroge, comme on ne devrait pas dire. On nous dit que si par immense malheur MLP arrivait au pouvoir, elle ne pourrait rien faire, en matière migratoire par exemple, la constitution le lui interdisant. Ah bon !? Mais notre constitution, qui en principe est le socle intangible de ce que nous sommes, a été "bidouillée" pas moins de 24 fois depuis 1958 (par comparaison celle des États-Unis est pratiquement inchangée depuis sa promulgation). Et nous ne pourrions plus nous permettre de la modifier une nouvelle fois ?

L'autre argument contre le projet de MLP est de dire que nous sommes liés par des traités européens. Très bien... Mais alors si le droit supranational l'emporte sur notre droit national, à quoi bon élire un président qui sera de toute façon impuissant ? Que deviennent la souveraineté populaire, le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes ? À quoi rime cette mascarade électorale ?

De deux choses l'une : soit c'est l'Europe qui dispose de nous et de notre destin (et dans ce cas il nous revient d'élire un président européen et de réduire à un rôle de préfet le locataire de l'Élysée), soit nous sommes encore un peuple libre et alors il convient de suivre l'exemple de nos amis britanniques.

Le "no alternative" actuel n'est plus tenable, nous éloigne de la démocratie dans enfumages et impostures, où la volonté des citoyens est tournée en dérision, moquée, ignorée et le plus souvent condamnée. 

dimanche 10 avril 2022

Aphorisme nocturne et désabusé


Oh punaise... 

Je vais encore devoir faire la queue pour voter dans quinze jours...

A voté !

 


J'ignore si mon bureau de vote sera représentatif du reste de la France, mais il y avait foule ce matin pour accomplir "le devoir citoyen". Par chance, la première lettre de mon nom de famille m'aura servi de coupe-file. Tout cela a tout de même demandé trois quarts d'heure de mon temps ! Et quand je suis sorti du bureau de vote, la file sur le trottoir s'était encore allongée. Une chose m'a frappé dans cette attente. J'habite certes un quartier qui n'est pas encore totalement envahi, mais où il y a malgré tout une diversité notable. Or cette diversité était totalement absente parmi les gens qui patientaient. Je sais bien que c'est Ramadan, mais tout de même : Mélenchon ou son successeur, la gauche en général, feraient bien de se trouver un autre électorat. Le jeu démocratique échappe au nouveau peuple... 

A voté ! 

samedi 9 avril 2022

L'amitié

 


Voilà un an que tu es mort "P.", un an que je n'arrive pas à me faire à cette idée.

Je crois qu'il ne se passe pas une seule journée sans que ton souvenir s'impose à moi, sous la forme fugitive d'une image, en lisant un texte qui t'aurait fait rire, en pensant aux événements actuels dont tu aurais été intarissable d'analyses, en cette veille d'élections aussi.

Je te revois à "S", tes yeux bleus de savoyard levés au ciel, cherchant les mots pour la suite d'une idée, d'une démonstration à compléter, à parfaire, je te revois enduisant tes coudes rongés par le pso d'une crème apaisante. Quand tu t'assoupissais, vaincu par le verre de trop, on s'ennuyait déjà.

Sais-tu qu'il m'arrive encore de te parler, la nuit, en rêves ? 

L'autre jour, dans la rue près de chez moi, j'ai suivi un homme qui, de dos, avait tout de toi, de ton imposante silhouette, même sa démarche un peu lourde était la tienne. Il a tourné dans la rue de Charenton. Ainsi donc désormais tu habites rue de Charenton ? Et tu ne m'en as rien dit ?

Parfois les gens vous disent qu'ils ont deux ou trois amis. Je crois qu'ils mentent ou qu'ils se leurrent. 

Quand la vie vous en fait le cadeau d'un seul, c'est déjà un miracle.

Dilemme


Comment pourrions-nous entrer dans cette guerre ? Se sentir concernés ? Pour partir à la guerre il faut un sentiment fort d'appartenance, une cause non négociable à défendre. "La liberté des peuples à disposer d'eux-mêmes" en est une par exemple. 

Il n'y a plus de peuple européen, les nations qui le constituaient ont été méthodiquement dissoutes dans le mondialisme, noyées sous l'immigration de masse. Les "valeurs" de l'Europe sont pourries, n'inspirent que le dégoût. 

Le nationalisme, on nous le répète urbi et orbi, c'est le mal et la guerre. Mais aujourd'hui nous devrions condamner l'un, et défendre l'autre quand il ressurgi à l'est. C'est nouveau... 

Mais toujours réfuter le nôtre bien sûr ! 

Les Ukrainiens comme les Russes, qui comme nos poilus de 14 vivent une guerre civile absurde, se demanderont dans quelques décennies pour qui et pour quoi ils sont morts. Leur Donbass c'est notre Alsace-Lorraine, et Marioupol leur Verdun. Ils auront à n'en pas douter leur tombe du soldat inconnu, de belles cérémonies commémoratives... 

Ce que je sais, ce dont je suis convaincu, c'est qu'au sortir de la guerre froide nous avons loupé une belle occasion de la faire ou la refaire cette belle Europe, celle de Tolstoï et de Balzac, de Prokofiev et de Bizet. De de Gaulle aussi. 

Mais nous avons voulu alors, et nous le voulons toujours, renoncer à nous-mêmes, être des américains. Mieux : des citoyens du monde... 

Et aujourd'hui c'est la guerre recommencée, que nous ne savons ni ne voulons plus faire : nous en connaissons trop bien l'épilogue. Pro-Russes ? Pro-Ukrainiens ? Restons prudents, envisageons les sorties de secours... 

Et puis s'il le faut les Américains reviendront bien n'est-ce pas ? 

Jamais deux sans trois ! 

lundi 4 avril 2022

Épuration ?



Et si, ce que l'on nous présente comme un crime de guerre, voire pourquoi pas un crime contre l'humanité, de l'armée russe, n'était finalement qu'une épuration par anticipation menée par des Ukrainiens contre d'autres Ukrainiens ? 

Nous avons connu ça nous autres, mais à la fin de la guerre, quand tout était joué : les tondues, les supposés collabos, une liesse festive, assassine et morbide à laquelle le Général dû mettre un terme. 

Qui sait si tous ces morts de Boutcha ne se sentaient pas un peu trop Russes ? 

Qui sait si les Ukrainiens ne sont pas des criminels ordinaires ? 

Qui pourra prouver le contraire ? 

dimanche 3 avril 2022

À la mosquée

 


Non, non..., non.

Non, en ce début de ramadan, je ne me suis pas converti à l'Islam.

C'est ma belle...

Dans notre longue coexistence, c'est la deuxième fois qu'elle me fait le coup de la Grande Mosquée de Paris. La première, ce fut il y a bien longtemps à l'occasion de l'un de mes anniversaires de la trentaine. À cette époque nous avions un rituel quand l'un ou l'autre cochait une année supplémentaire : celui du resto-mystère. L'élu du jour se laissait guider vers une adresse inconnue des deux, choisie pour telle ou telle particularité. C'est ainsi par exemple que nous découvrîmes le Procope et bien d'autres lieux insolites. J'ignore pourquoi nous avons renoncé à cette sympathique tradition. L'usure du temps sans doute, comme pour le reste... Mais, en ce mois de juillet de cette année-là, elle m'avait emmené du côté de Censier et de la rue Buffon, à la Grande Mosquée donc.

- tu aimes le couscous ?

- tu le sais bien : j'adore ça !

- alors voilà (nous étions arrivés devant l'édifice) nous allons essayer celui de la Grande Mosquée ! Il paraît que c'est l'un des meilleurs de Paris (ce qui s'avéra pas tout à fait vrai, mais passons). Pas mal comme idée non ?

- parfait, parfait, génial, j'adore !

Nous nous installâmes dans l'une des courettes. L'air était saturé d'une odeur de thé à la menthe. Un serveur vint nous porter les menus et ma belle passa commande :

- Un couscous brochettes et un royal SVP. Elle marqua une courte pause puis enchaîna : "Tu veux un gris de Boulaouane avec ça ?"

- parfait, parfait, génial...

Mais le serveur me coupa :

- Pardon, mais nous ne servons pas d'alcool ici, c'est une mosquée comme vous savez. En revanche, nous avons un excellent thé à la menthe.

Jamais je n'avais eu d'anniversaire aussi sobre, mais je crois bien me souvenir qu'à la fin du repas nous nous jetâmes dans le premier bar venu pour réparer la bévue.

À la mosquée aujourd'hui, nous n'y étions pas pour faire bombance, mais en visiter les jardins, que ma belle supposait fort beaux. Ce fut un peu décevant : nous les avions imaginés beaucoup plus grands. De plus, toutes les fontaines étaient à l'arrêt, les petits plans d'eau asséchés. 

La visite fut donc brève, et nous repartîmes vers Austerlitz via le jardin des Plantes, sans même avoir pris un thé à la menthe : les fameuses courettes étaient bruyantes, emplies d'une jeunesse boboisée.

J'ai bien peur qu'il n'y ait jamais de troisième fois...






vendredi 1 avril 2022

Crimes de guerre


Cette notion de "crimes de guerre"  m'interroge.

Le crime n'est-il pas le propre de la guerre ?

Comment faire la guerre sans commettre des crimes ? 

Lapsus lectionis bis


Aïe aïe aïe... Fredi ça ne va pas mieux ! 

Devinez ce que j'ai lu :