vendredi 28 janvier 2022

En partant pour London...


 

En partant pour London... 

Avec le gros Léon...

Ça, c'était avant, il y a cinquante ans, dans ces eaux-là.

Alors forcément elles ont pris un sérieux coup de vieux les petites chéries. Et la publicité s'en ressent, fait moins... rêver disons.

Je sais bien que nous nous devons de tout pouvoir affronter froidement, la vieillesse et sa décrépitude, la maladie, la mort ; que la femme de 2022 ne saurait plus n'être que cet obscur objet du désir, que la jeunesse ne dure que ce que durent les roses. Mais quand même, y'a des limites moi j'trouve.

Chose vue sur un abribus parisien à l'occasion de ma promenade du soir :

25 commentaires:

  1. Ce Darjeeling là, je n'en fais pas ma tasse de thé.

    Le Page.

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  2. Elle est belle et son corps encore plein de charme... A nos âges rêver de gamines de vingt ans cela fait un peu pitié...

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    1. A nos âges rêver de gamines de vingt ans cela fait un peu pitié...

      Là n'était pas vraiment mon sujet (même si je revendique le droit au souvenir) mais plutôt de comparer la publicité entre deux époques, la façon de montrer le corps des femmes dans les années 70 et aujourd'hui. Ce qui peut encore se faire en la matière et ce qui n'est plus possible. Entre temps un certain féminisme (et le vieillissement de la population) est passé par là. Il y a matière à une thèse je trouve...

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    2. J'ajoute qu'en effet elle a un joli visage.

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  3. « Tu vas avoir quatre-vingt-deux ans. Tu as rapetissé de six centimètres, tu ne pèses que quarante-cinq kilos et tu es toujours belle, gracieuse et désirable. Cela fait cinquante-huit ans que nous vivons ensemble et je t'aime plus que jamais. »

    "Tu viens juste d'avoir quatre-vingt-deux ans. Tu es toujours belle, gracieuse et désirable. Cela fait cinquante-huit ans que nous vivons ensemble et je t'aime plus que jamais. Récemment je suis retombé amoureux de toi une nouvelle fois et je porte de nouveau en moi un vide dévorant que ne comble que ton corps serré contre le mien."

    Lettre à D.

    André Gorz à son épouse Dorine. Ils se sont suicidés ensemble en 2007. Avez-vous un mot à ajouter ?

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    1. Que vous auriez
      pu ajouter la chanson de Brassens, "Saturne".
      Pour le reste voir un peu plus haut.

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    2. Brassens est mort à 60 ans. Saturne a été enregistré en 1964 (43 ans !) Il ne sait pas de quoi il parle : vous non plus !

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    3. À 43 ans on ne sait pas de quoi on parle ?

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    4. Faut-il avoir 20 ans pour parler d'amour et 80 pour parler de la vieillesse ?
      Faut-il des autorisations en bon et due forme pour s'exprimer sur chaque moment de la vie ?
      Mais on s'éloigne de mon sujet : la publicité, ses cibles et ses nouveaux tabous, ses contournements avec en arrière plan l'idée de choquer d'une façon nouvelle.

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    5. "Faut-il avoir 20 ans pour parler d'amour et 80 pour parler de la vieillesse ?"

      C'est évidemment ridicule ! On parle d'amour, de vieillesse, de vie, de mort à tout âge.... mais relisez la préface que Canguilhem a ajouté à une des nombreuses rééditions de sa thèse de médecine "Le normal et le pathologique". En substance : un éminent Professeur membre de son jury, après l'avoir félicité, lui a indiqué que tout au long de sa réflexion il y a une représentation du vivant telle qu'on se la forme à son âge. Canguilhem, dans une préface ultérieure, a revendiqué le droit de s'appliquer cette sage prudence.

      Sinon, croyez-vous VRAIMENT que le texte de Gorz parle de vieillesse ? "...et je porte de nouveau en moi un vide dévorant que ne comble que ton corps serré contre le mien."

      Pour ce qui est de la publicité, cibles, tabous, arrière-pensées...

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    6. @Léon

      Vous faites très fort avec l'orthigraphe, introduire une faute en voulant corriger un terme exact.
      (vérifiez)

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    7. Je n'ai pas votre assurance sur l'accord ou non ! Mais se pourrait-il que vous ayez tort ?

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    8. préface "ajoutée" il me semble...
      (mais de quoi je me mêle mézigue...)

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  4. Moins... "rare" (?) que la "lettre à D", j'aurais tout bonnement cité " Sarah "






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    1. Oui bedeau, belle chanson évidemment.
      Mais au risque de me répéter mon sujet n'était pas là.

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    2. mes commentaires semblent bloqués dans une autre dimension ?

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    3. J'insiste donc : j'avais compris mais je voulais répondre au commentaire de L


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    4. Non pas du tout...
      Je vais vérifier.

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    5. Il y avait dans mes spams quelques commentaires indûment bloqués que j'ai republiés.
      Mais aucun des vôtres.

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  5. J'ai également été un peu choqué par cette publicité car je crois que c'est la première fois en France que j'en vois une alors que dans les pays scandinaves et en Finlande, c'est maintenant devenu monnaie courante.
    Mais pourquoi sommes nous choqués puisque "à nos ages" nous avons certainement déjà vu et peut-être aimé des corps comme celui là. Je crois que c'est qu'habituellement nous recherchons l'esthetisme, c'est à dire l'idée du corp féminin, dans une publicité et non pas sa réalité. Cette publicité appartient donc plus au domaine de la pornographie alors que celle en noir et blanc que vous nous soumettez tient plus de l'érotisme. Voilà pourquoi elle est choquante et que nous espèrons que les marques de lessive ne vont pas emboiter le pas de cette marque de thé et dévétir la mère Denis.

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    1. La Dive...
      Vous me réconfortez !

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    2. Mais bien sûr que le but est d'instaurer le "tout se vaut". Supprimer les anciennes références (éthique, esthétique, quotidienne, ethnique...),voilà l'objectif. Auparavant la jeunesse se dévoilait dans l'insouciance et la vieillesse se voilait dans la sagesse et qui inversait les genres était mis de côté.
      Bientôt la tradition sera condamnée, mais ne le méritait-elle pas? Il est possible que nos successeurs rient de nous comme nous des perruques de Louis X, bâton, V.

      Le Page.

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Lâchez-vous ! Mais en gens bien élevés tout de même...