dimanche 10 octobre 2021

Octobre à "S."

 


De nouveau à "S". 

L'épisode cévenol est passé au loin, épargnant les chères collines, apportant juste ce qu'il manquait d'eau pour faire murmurer de nouveau les ruisseaux. Tout est calme et serein. Pas même un coup de fusil, un aboiement de chien : la race des chasseurs semble avoir subitement cessé d'exister. Et mon traditionnel cuissot de sanglier alors ?

Je lis, je relis sur la terrasse ensoleillée "Le Siècle des Lumières", d'Alejo Carpentier. Eh oui Esteban, c'est aussi ça la révolution, le siècle des Lumières : Un siècle radical, une époque tranchante... 

C'est un livre surchargé, baroque, sublime comme une cathédrale de La Havane. Il faudrait pour chaque page, chaque nom propre ou nom commun, un dictionnaire à portée de la main. Mais quoi ! on ne va pas reprocher à un écrivain de nous enseigner un peu de vocabulaire ! De nous enrichir !

Il fraîchit.

Le soleil court vite en cette saison et se rapproche déjà de l'horizon. Dans quelques minutes il va passer la colline, et je n'ai pas encore monté le bois pour le feu de ce soir. 

vendredi 8 octobre 2021

Protocole sanitaire


Bon... 

L'idéal en fait ce serait trois doses tous les deux jours et on en viendrait peut-être à bout de ce fichu virus !!! 



jeudi 7 octobre 2021

Le Vert Galant




Quel vieux cochon tout de même que CE MITTERRAND...

Naïfs que nous sommes nous avons cru que c'était à nous qu'il s'adressait, avant de partir, en prononçant ces mots :

"Là où je serai, je serai toujours avec vous : je crois aux forces de l'esprit". 

En fait il disait au revoir à ses (nombreuses) femmes... 

samedi 2 octobre 2021

Le crépuscule des tièdes

 


Il n'est pas encore candidat. On ne sait même pas s'il obtiendra les 500 passes-élection. Des sondages farfelus, comme le sont tous les sondages, le donnent à 15% d'intention de vote. Et pourtant il est l'homme qui peut me faire douter, hésiter, en avril prochain, qui me fera peut-être commettre des infidélités à La Famille.

Face aux tièdes, aux ambigus, à ceux qui bottent en touche depuis si longtemps, regardent ailleurs (voyons amis français ! Vos problèmes ne sont-ils pas le pouvoir d'achat, le réchauffement climatique ?), Eric Zemmour a le mérite de parler droit, clair, de dire les choses telles qu'elles sont, sans fioriture ou précaution d'usage. Le temps ne se prête plus aux précautions. Face à Rhout Les Grieffes, arrivée en renfort sur LCI pour assurer le service après-vente de président cet automne, après de bons et loyaux services sur BFM*, il ne s'en est pas laissé conter. Il ne s'en laisse jamais conter. La compromission comme les accommodements, ce n’est pas son genre. Il dit : mettons tout sur la table, faisons un bilan sincère et impartial. C'est à la fois réjouissant et rafraîchissant. Avec fermeté, conviction et honnêteté, il assène les vérités que d'autres répugnent à dire ou camouflent. Les fats et les impuissants sont montrés du doigt, ridiculisés. On parle enfin de nous.

Quelque chose me dit que les Bertrand, Pécresse et autre Marine, tous les adeptes de la circonvolution érigée en art rhétorique, peuvent bien retourner à leur bac à sable : cette élection se fera sans eux.

Quant à moi il me reste quelques mois pour me laisser convaincre.

 Ou pas.

*Où l'on aurait aimé qu'elle restât.